Margherita Taticchi. AIRE ANDALUZ

Aire Andaluz en version française également.

Margherita Taticchi

trascorre i primi anni della sua vita nella campagna umbra, vicino Perugia. Molto giovane si trasferisce a Roma dove, adolescente, comincia frequentare gallerie d’arte ( via del Babuino e via Margutta) e la Galleria Nazionale d’arte Moderna. Antonio Vangelli, pittore romano che vive in Trastevere, diventa suo amico-padre. Intanto comincia a leggere Tagore e ad interessarsi di filosofia Indiana. Si laurea in lettere classiche con una tesi sugli affreschi buddhisti delle Grotte di Ajanta. Compie diversi viaggi in India e nell’Estremo Oriente registrando emozioni ed esperienze attraverso la fotografia. Mentre insegna nelle scuole superiori, s’ iscrive al corso di laurea in Psicologia e, contemporaneamente, comincia a disegnare, a sperimentare l’acquarello,- che predilige per la sua immediatezza e trasparenza-, e a decorare la ceramica. Nel 2003 si iscrive all’Accademia di Belle Arti di Perugia. Durante questo periodo partecipa al progetto europeo Erasmus, che le permette di trascorrere un lungo soggiorno a Siviglia, città che sceglie perché interessata alla musica e alla danza andalusa, e all’arte mudéjar, insomma a quel mondo dove sono tuttora vive le tracce della presenza plurisecolare della civiltà araba. Da quel viaggio sono nate queste immagini.

Mostre fotografiche personali:

Myanmar ( Nanà,Perugia, 2000)
Percorsi cromatici (Torre Strozzi, Perugia, 2009)
Aire Andaluz (Galleria Artemisia, Perugia, 2010).

AIRE ANDALUZ

L’autunno della vita è come quando si rinasce: i giorni diventano più preziosi. I mondi lontani più vicini, le cose piccole più grandi, i colori più vivi, la luce più forte. Un’osmosi di energia tra realtà e desiderio.

Autunno 2008: arrivo a Siviglia per un Erasmus desiderato: tutto mi viene incontro: il cielo agli occhi, il sole al cuore. E’ come entrare in una tua nuova casa. Un’adesione globale, quasi tattile, converte, attraverso le dita, le emozioni in foto; registra i segnali di un alfabeto che nasce. L’aire andaluz, respirata per mesi, si tramuta in immagini che accompagnano un pezzo della mia vita.


Aire Andaluz in versione Italiana

Margherita Taticchi

passe les premières années de sa vie dans la campagne ombrienne, près de Pérouse. Très jeune, elle déménage à Rome où, encore adolescente, elle commence à fréquenter les galeries d’art de la via del Babuino et de la via Margutta, ainsi que la Galerie nationale d’art moderne. Antonio Vangelli, peintre romain, installé à Trastevere, devient son mentor. Elle commence à lire Tagore et à s’intéresser à la philosophie indienne. Elle obtient sa maîtrise de lettres classiques avec un mémoire consacré aux fresques bouddhistes de la grotte d’Ajante. Elle effectue de nombreux voyages en Inde et en Extrême Orient, enregistrant ses émotions et ses expériences à travers la photographie. Tout en gardant son activité d’enseignante dans les lycées, elle s’inscrit à la faculté de Psychologie et, parallèlement, se consacre au dessin et à l’aquarelle – technique qu’elle privilégie pour sa rapidité et sa transparence – ainsi qu’à la décoration de la céramique. En 2003, elle s’inscrit à l’Académie des Beaux-Arts de Pérouse. Pendant cette période, elle participe au projet européen Erasmus, ce qui lui permet d’effectuer un long séjour à Séville, ville qu’elle choisit en raison de son intérêt pour la musique, la danse andalouse et l’art mudéjar, pour ce monde où les traces pluriséculaires de la civilisation arabe sont toujours présentes. Ces images sont nées de ce voyage.

Expositions photographiques personnelles

Myanmar (Nanà, Pérouse, 2000)
Parcours croatiques (Torre Strozzi, Pérouse, 2009)
Aire Andaluz (Galerie Artemisia, Pérouse, 2010).

AIRE ANDALUZ

L’automne de la vie, c’est comme quand on naît à nouveau : les jours deviennent plus précieux. Les mondes lointains plus proches, les choses plus grandes, les couleurs plus vives, la lumière plus forte. Une osmose d’énergie entre réalité et désir.

Automne 2008 : j’arrive à Séville pour un Erasmus très désiré : tout vient à ma rencontre : le ciel aux yeux, le soleil au cœur. C’est comme entrer dans une nouvelle maison. Une adhésion globale, presque tactile, convertit les émotions en photographie, par le biais des doigts ; elle enregistre les signaux d’un alphabet qui naît. L’Aire Andaluz, respire pendant des mois, se transforme en images qui accompagnent un morceau de ma vie

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