Sortie en France du film ‘Il Buco’ de Michelangelo Frammartino – le 4 mai

Partenariat cinéma italien et invitations à gagner.
C’est une extraordinaire expédition de spéléologie en Calabre que nous raconte dans son nouveau film le réalisateur et scénariste Michelangelo Frammartino (Milan, 1958).
L’auteur du film «Le quattro volte» (2010) filme ici une histoire inspirée de faits réels entre fiction et documentaire. Soigné et esthétiquement superbe, le film mêle petites et grandes histoires avec malice. «Il buco» est le troisième long-métrage de Frammartino, sélectionné en compétition à la Mostra de Venise 2021 où il a remporté le Prix du Jury.

Le thème :
Dans les années 1960, l’Italie célèbre sa prospérité retrouvée – c’est l’époque du miracle économique -, en érigeant la plus haute tour du pays:  la tour Pirelli à Milan, par l’architecte Gio Ponti. En parallèle, un groupe de jeunes spéléologues piémontais décident eux, de s’immerger dans le sous-sol du plateau du Pollino en Calabre. A la surface, l’entrée de la grotte n’a l’air que d’une faille presque invisible mais à 700 mètres sous terre ils découvriront une des grottes les plus profondes du monde, l’Abisso del Bifurto. Un vieux berger est le seul témoin de cette aventure dans ce territoire abandonné de tous et resté incontaminé. Les chroniques d’Il Buco retracent les découvertes et les parcours des spéléologues au sein d’un monde inconnu, celui des profondeurs et des ténèbres, où se mêlent nature et mystère. La caméra du réalisateur suit les explorateurs sous la surface de la terre, capte leur avancée de façon factuelle, mais filme tout autant la vie paisible qui suit son cycle naturel et placide à la surface.

Avec Paolo Cossi, Jacopo Elia, Denise Trombin, Nicola Lanza
Italie, France, Allemagne | 2021 93 min, Couleur

A l’origine du projet, les mots de Michelangelo Frammartino :
«En janvier 2007, le maire du village de Calabre où je tournais Le Quattro Volte m’a emmené visiter le massif du Pollino. “Vous devez voir les merveilles de ces montagnes !” m’avait-il dit. Il m’a emmené jusqu’à un gouffre où on pouvait apercevoir une maigre faille. J’étais perplexe, déçu. Le maire, au contraire, était enthousiaste et fier et a jeté un gros caillou dans ce gouffre. Il a été avalé par les ténèbres. Le fond était tellement profond qu’on n’a pu rien voir ni même entendre. Cette disparition, ce manque de réponse m’a donné une émotion forte. Ce lieu étrange est resté en moi et j’y ai été rappelé des années plus tard pour l’interroger et créer un projet au cœur de la noirceur silencieuse du gouffre du Bifurto.»

***

JEU-CONCOURS POUR LES LECTEURS ALTRITALIANI ABONNÉS A NOTRE NEWSLETTER:

Des invitations pour une ou deux personnes sont à tenter de gagner à l’occasion de la sortie nationale du film en écrivant à Altritaliani.partenariats@yahoo.fr
N’oubliez pas de préciser dans l’objet du mail « Il buco », une ou deux invitations, et votre nom et adresse postale.

JEU-CONCOURS TERMINÉ!!! Les gagnants recevront leurs invitations par la poste.
Les villes et salles où sortira le film seront affichées sur Allociné.fr

***

Michelangelo Frammartino est né à Milan en 1968. Il a étudié l’architecture au Politecnico di Milano, où il a développé une passion pour la relation entre l’espace physique et les images photographiques, la vidéo et le cinéma. Après avoir obtenu son diplôme, il a poursuivi ses études à la Civica Scuola del Cinema de Milan, où il a conçu des installations vidéo influencées par les recherches artistiques du Studio Azzurro. Son premier film, Il dono (2003), tourné dans le village de ses parents en Calabre, a été présenté au festival du film de Locarno. Son deuxième long métrage, Le Quattro volte (2010), a été présenté à la Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes. Il buco est son troisième long-métrage.

Article précédentIl “Murale della Pace” di Avellino, un’opera sempre molto attuale, nei versi di De Masi.
Article suivantL’appello del presidente Mattarella: La cultura non si ferma. Neppure di fronte alla guerra.
Evolena
Michèle Gesbert est née à Genève. Après des études de langues et secrétariat de direction elle s'installe à Paris dans les années '70 et travaille à l'Ambassade de Suisse (culture, presse et communication). Suit une expérience associative auprès d'enfants en difficulté de langage et parole. Plus tard elle attrape le virus de l'Italie, sa langue et sa/ses culture(s). Contrairement au covid c'est un virus bienfaisant qu'elle souhaite partager et transmettre. Membre-fondatrice et présidente d'Altritaliani depuis 2009. Coordinatrice et animatrice du site.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

La modération des commentaires est activée. Votre commentaire peut prendre un certain temps avant d’apparaître.