Crime fortuit, crime parfait? Mystère! 1971. Simonetta Ferrero, il delitto della Cattolica di Milano.

Dossier célèbres affaires criminelles italiennes / n°2. Bernard Hautecloque, considéré comme un des meilleurs spécialistes français de l’histoire criminelle, après la célèbre affaire «Girolimoni, il mostro di Roma», nous raconte ici «il delitto della Cattolica», un meurtre qui fit sensation: celui d’une ancienne étudiante, Simonetta Ferrero, assassinée en 1971 dans les toilettes de l’Université catholique de Milan. Une énigme policière toujours non élucidée 50 ans après les faits, malgré une enquête méticuleuse.

****

Foto Corriere web di Milano

Fin juillet 1971, Milan, déjà en proie à la torpeur estivale, fut bouleversée par la révélation d’un crime sensationnel : on venait de trouver le cadavre ensanglanté d’une jeune femme de vingt-six ans, Simonetta Ferrero, dans les locaux de la Cattolica, c’est-à-dire l’Université catholique de Milan, à deux pas de la place Saint-Ambroise. Cette affaire, avait tous les ingrédients qui font un bon roman policier : une victime jeune, jolie et plutôt sympathique, des circonstances aussi épouvantables que sordides, plusieurs pistes aussi improbables les unes que les autres. Mais, pour en faire un roman, il y manquait l’essentiel, le mot de la fin: savoir qui avait commis ce crime, et pourquoi. L’énigme de cette histoire, semblait, est toujours restée insoluble. Et, plus de cinquante ans après les faits, le mystère demeure entier.

Piémontaise d’origine (Simonetta était née à Casale Monferrato, le 2 avril 1945), la famille Ferraro était venue s’installer à Milan en 1966. Elle appartenait à cette bourgeoisie qui avait pleinement profité du miracolo economico, l’équivalent italien des Trente Glorieuses. Le père, Francesco, 56 ans, d’origine assez modeste, était devenu, à force de travail, cadre à la Montedison et gagnait largement sa vie. La famille, qui habitait un bel appartement du viale Osoppo, était de mentalité plutôt conservatrice mais, signe des temps, les trois filles Ferrero (Simonetta et ses deux sœurs, Elena et Elisabeth) avaient pu faire des études universitaires.
Simonetta avait étudié les sciences politiques, de 1965 à 1969, à la Cattolica, précisément là où elle devait mourir si brutalement. Sa licence obtenue, « Munny » comme on l’appelait affectueusement, avait trouvé un poste de cadre à la direction du personnel de la Montedison, là où son père travaillait déjà, piazza Cadorna.

Le samedi 24 juillet 1971 était, pour la famille Ferrero, la veille des vacances qu’ils avaient prévu d’aller passer en Corse, prenant l’avion le lendemain, dimanche. Ce samedi matin-là, Simonetta avait pris le tram 15 pour venir faire quelques courses dans le centre de Milan. Elle passa d’abord chez un libraire, puis dans un bureau de change et une parfumerie de la galerie Giuseppe Borella, qu’elle quitta vers onze heures et demi. Mais ensuite, elle semblait s’être volatilisée. Elle avait, à midi, rendez-vous chez une esthéticienne, via Albricci, qui l’attendit en vain.
Ses parents, inquiets de ne pas voir revenir leur fille ni pour le déjeuner ni de toute l’après-midi, se rendirent au commissariat Magenta. Mais les policiers leur firent remarquer que Simonetta étant majeure, il ne leur était pas possible de lancer d’avis de recherche. A moins d’une suspicion de crime, ce qui n’était pas le cas. Le commissaire ne prit d’ailleurs pas l’affaire très au sérieux : des filles, même des plus sages, qui s’enfuient avec un amant clandestin ou de passage, cela arrivait dans les meilleures familles ! Moins rassurés que froissés par la désinvolture du magistrat, les Ferrero passèrent deux journées atroces, torturés par l’inquiétude. Jamais Simonetta n’aurait fait une fugue sur un coup de tête, ils en étaient certains.

Le matin du lundi suivant, 26 juillet 1971, un jeune étudiant en Théologie, Mario Toso, se rendit à la Cattolica. Il était presque 10 heures quand, en passant au premier étage du bâtiment G devant les toilettes des dames, Toso perçut le bruit d’un robinet qui coulait sans arrêt. Soucieux de mettre fin à ce gaspillage peu écologique, il décida d’aller le fermer. Et ce fut lui qui trouva le corps sans vie de la pauvre Simonetta, gisant au sol sur le flanc droit dans une flaque de sang. Même le carrelage des murs était maculé de trainées rouge sombre.

La victime, après avoir reçu de nombreux coups de couteau (exactement 32, dont sept avaient été mortels – devait préciser l’autopsie réalisée le surlendemain), portés sans aucune méthode et dans une espèce de folie furieuse, avait saigné abondamment avant de mourir. Assaillie par surprise, elle avait trouvé la force de se défendre, comme en témoignaient les nombreuses blessures qui déchiraient ses mains et ses avant-bras. Les médecins légistes assurèrent qu’elle avait dû elle-même infliger de très sérieuses griffures à son agresseur, car on retrouva des lambeaux de peau, et même des taches de sang, sous les ongles de la victime. Aujourd’hui, il serait facile d’identifier l’ADN du tueur mais, en 1971, il n’en était pas encore question. Par contre, les médecins légistes purent déterminer que l’agresseur était de grande taille, les coups de couteau ayant tous été portés à peu près sur le même angle. L’homme avait au moins 20 centimètres de plus que Simonetta, qui mesurait 1,60 mètres.
Laissée sur place mortellement blessée par son agresseur, la malheureuse jeune fille avait agonisé au moins une demi-heure avant de succomber. Et son corps ne devait être découvert que près de 48 heures après sa mort. Comme c’était normal dans un lieu public, on releva des dizaines d’empreintes digitales différentes, qui appartenaient toutes à des usagères de ces toilettes.

A la question de savoir si une femme avait pu commettre le crime, les médecins légistes, les professeurs Giuseppe Basile et Guglielmo Falzi, jugèrent l’hypothèse très improbable, sans pouvoir l’exclure totalement non plus. Mais il aurait fallu qu’il s’agisse d’une femme particulièrement grande (au moins 1,80 m) et vigoureuse. Une telle walkyrie ne serait sûrement pas passée inaperçue parmi les rares étudiants présents à la Cattolica ce jour-là.

L’agression, le corps à corps, avaient duré au moins une minute, voire deux. La jeune femme avait-elle crié, appelé au secours ? Probablement. Mais, en cette fin juillet, l’année scolaire était terminée et l’université, quasi déserte. Seule restait ouverte, à une certaine distance du bâtiment G, la bibliothèque où on comptait, ce matin-là, une vingtaine de lecteurs.  Au rez-de-chaussée du bâtiment, par contre, travaillaient quatre ouvriers maçons. Ils affirmèrent n’avoir rien vu ni entendu ce matin-là et furent rapidement mis hors de cause[1]. Il était d’ailleurs très possible que ce soit justement le bruit de leurs marteaux piqueurs qui ait couvert les cris de la victime.
Les médecins légistes fixèrent l’heure de l’agression à la fin de la matinée du samedi précédent. L’agresseur avait eu la présence d’esprit d’emporter l’arme du crime, qu’on ne devait jamais retrouver. Il s’agissait, selon le rapport d’autopsie, d’un couteau de cuisine à grande lame (au moins 15 cm de long et 2 de large) ; une arme pas si facile à dissimuler sur soi. D’autant qu’elle devait dégouliner de sang. Cependant, ni le concierge, Mario Baggi, ni aucun des étudiants présents n’avaient rien remarqué de suspect ce samedi-là.

Mais d’abord, comment expliquer la présence de la jeune Simonetta, ce matin-là, à la Cattolica, université qu’elle avait quittée deux ans auparavant et où, en principe, elle n’avait plus rien à faire, a fortiori à la veille de partir en vacances ? L’hypothèse la plus probable, selon les enquêteurs, était que, prise d’un besoin naturel en sortant de la parfumerie, et disposant de quelques dizaines de minutes avant son rendez-vous suivant, Simonetta était revenue dans son alma mater, où l’entrée était libre, pour, très prosaïquement, y profiter des toilettes. Un détail du rapport d’autopsie appuyait cette hypothèse : on avait trouvé la vessie de la victime absolument vide. Simonetta donc, après être sortie d’une cabine, était en train de se laver les mains quand on l’avait assaillie. Cela expliquait aussi pourquoi le robinet était resté ouvert jusqu’au lundi matin, l’agresseur ne voulant pas prendre le risque d’y laisser ses empreintes, d’autant qu’il devait avoir les mains poisseuses de sang.
Le sac à main de Simonetta, qui contenait son passeport et une somme d’argent assez importante (50 000 lires et 300 francs français, changés le matin même, en prévision des vacances), n’avait pas été dérobé. De même que les articles de parfumerie et les livres achetés ce matin-là, ainsi qu’un anneau en or qu’elle portait à son doigt. On pouvait donc déjà établir que le vol n’avait pas été le motif du crime.

D’autre part, on ne constata, sur le corps, aucune trace de sévices sexuels. En cette chaude journée d’été, Simonetta était vêtue légèrement, mais il n’y avait eu aucune tentative de la déshabiller. Il aurait été, cependant, trop facile d’exclure, d’entrée de jeu, le crime d’un détraqué. D’abord, beaucoup tuent leur victime, sans pour autant l’agresser sexuellement. Et puis, quel criminel rationnel aurait ainsi pu frapper en plein jour et dans un bâtiment public ? C’était faire preuve d’une folle témérité. Ou d’une incapacité à maitriser ses pulsions. Le commissaire Antonino Orlando, chargé de l’affaire, commença, de façon classique, par faire interroger une centaine de détraqués « défavorablement connus de ses services », qui habitaient Milan et sa banlieue. Sans résultat.

Fallait-il alors chercher une autre explication à ce crime ? La vie privée de la victime semblait au-dessus de tout soupçon. Simonetta habitait encore chez ses parents et menait une vie des plus sages. Peut-être trop sage ? Aux enquêteurs qui lui demandaient si sa fille (qui avait, rappelons-le, vingt-six ans révolus et gagnait bien sa vie) sortait parfois le soir, la signora Ferrero répondit : «Simonetta me l’a parfois demandé, mais c’était rare que je lui donne l’autorisation.» Simonetta n’avait pas de fidanzato et ne semblait pas en souffrir particulièrement. Au point que les amis et les parents de cette Catholique pratiquante (elle appartenait à la confrérie pieuse des Dames de San Vincenzo) commençaient à se demander si elle n’allait pas finir par prendre le voile.

La police envisagea toutes les hypothèses, jusqu’aux plus improbables. Employée à la direction du personnel de la Montedison, Simonetta Ferrero y était préposée à l’examen des dossiers des candidats, et avait donc dû rejeter plusieurs candidatures. Avait-elle été victime d’une vengeance ? Il arrive que cette mission ingrate expose à la colère et à la rancune des refusés. Mais, dans cette direction non plus, l’enquête ne donna aucun résultat. Fallait-il imaginer qu’au cours de ses études, Simonetta s’était fait (pour des raisons sentimentales ?) un ennemi à mort d’un de ses camarades. Et que celui-ci (ou, après tout pourquoi pas, celle-ci), la croisant par hasard dans les couloirs de l’université décide, spontanément, de saisir l’occasion de se venger ? Ce qu’on savait de la personnalité, sage et réservée, de la victime ne rendait pas l’hypothèse vraisemblable.

La politique, alors ? Au début de ces années 1970, qu’on devait appeler, plus tard, « les années de plomb », l’Italie, et singulièrement les milieux étudiants, étaient saisis d’une fièvre d’activisme politique (tant d’extrême gauche que d’extrême droite, d’ailleurs) qui commençait déjà à dégénérer en terrorisme. En 1967, un de ces activistes, Mario Capanna, l’Alain Krivine italien, (que Simonetta avait presque sûrement côtoyé) avait justement été expulsé de la Cattolica. Depuis, les bagarres et règlements de compte entre étudiants étaient fréquents, parfois mortels[2]. Mais la discrète Simonetta n’avait rien d’une extrémiste et ne s’était jamais mêlée de politique. Elle passait pour être plutôt de Droite, mais nullement néo-fasciste, et n’avait, de toute façon, jamais milité dans aucun parti.

En désespoir de cause, la police se rabattit sur le séminariste Mario Toso, celui qui avait découvert le cadavre. Qui sait si une pulsion malsaine ne l’avait pas poussé à revenir sur les lieux de son crime ? Et à faire mine de le découvrir pour mieux s’innocenter ? A la questura, Toso fut soumis à un feu roulant de questions. Que faisait-il à l’université, en plein été, alors que les services administratifs étaient fermés ? Pourquoi était-il entré dans les toilettes des dames ? Toso se défendit comme il put. Il expliqua qu’il était venu chercher un certificat de scolarité, ignorant que les services administratifs étaient déjà fermés. Et que, l’université étant déserte ou quasi, il n’avait pas vu d’inconvénient à entrer, pour 30 secondes dans les toilettes des dames, pour y fermer un robinet. Les enquêteurs durent d’ailleurs constater que Toso n’avait, sur ses bras, pas la moindre trace de griffure. Les médecins légistes firent d’autre part remarquer que, vu le nombre des blessures et l’abondance du sang qui en avait jailli, les vêtements de l’agresseur avaient dû être inondés de sang. Au point qu’on pouvait se demander comment il avait pu sortir de l’université, et circuler dans les rues, sans attirer l’attention. D’autant que l’arme du crime n’était pas facile à dissimuler.
Or, on ne trouva pas la moindre goutte de sang sur toute la garde-robe de Toso, qui dut donc être relâché. Constatons d’ailleurs que cette mésaventure ne l’empêcha pas de poursuivre une belle carrière : ordonné en 1978, il devait devenir professeur de Philosophie à l’Université pontificale salésienne (à partir de 1991) et être nommé évêque de Faenza en 2015, siège qu’il occupe toujours aujourd’hui.

Le temps passa, et le mystère de la Cattolica ne devait jamais être élucidé. Comme c’est classique dans toutes les affaires criminelles médiatiques, la police et les journaux reçurent des milliers de lettres de dénonciation, parfois d’autodénonciation. Certaines furent rédigées plus de vingt ans après les faits, ce qui montrait combien cette énigme criminelle continuait à agiter les esprits ; mais il n’en sortit jamais rien de solide. L’hypothèse la plus vraisemblable est que Simonetta Ferrero fut victime d’un crime fortuit. En l’absence de lien entre la victime et son meurtrier, ces crimes sont extrêmement difficiles à élucider pour la police judiciaire. Aujourd’hui, les techniciens scène de crime seraient capables de déterminer bien des éléments sur l’assassin, voire de l’identifier, ne serait-ce que par son ADN. Mais, avec les techniques criminalistiques utilisées en 1971, tout ce qu’on savait de sûr sur l’assassin de la Cattolica, c’était qu’il mesurait au moins 1,80 mètre. Une taille bien au-dessus de la moyenne pour un Italien d’il y a cinquante ans. S’agissait-il d’un étranger ayant quitté l’Italie le soir même du crime ? Cela expliquerait pourquoi il aurait échappé totalement aux recherches.

Imaginons un scénario : ce matin-là, Simonetta attire l’attention d’un forcené que le hasard lui avait fait croiser et que l’absence de témoin rend audacieux.  Lui a-t-il fait des avances ? Ce n’est même pas sûr. Le couteau qu’il portait indique la préméditation, mais pas forcément qu’il savait à l’avance qui serait sa victime. Horace avait bien raison de dire que la colère n’est qu’une courte folie et, voyant sa victime effondrée à ses pieds, l’homme brutalement dégrisé, regretta sans doute déjà son geste. Mais il était trop tard. Avec l’énergie et l’ingéniosité que donnent les situations désespérées, il se maitrise, parvient à quitter l’Université sans attirer l’attention. A rentrer chez lui ou à quitter la ville. Lors de la découverte du cadavre, le surlendemain, il pouvait déjà être à l’autre bout de l’Europe.

Quel fut le reste de son existence ? Il s’agissait, manifestement, d’un psychopathe et il est difficile de croire qu’il n’ait, par la suite, jamais attiré l’attention des services de police. Mais, si tel est le cas, personne n’a jamais fait le lien entre lui et le crime de la Cattolica[3].

Simonetta Ferrero aurait aujourd’hui soixante-dix-sept ans. Faut-il se résigner à ce que sa mort reste, pour toujours, non seulement impunie mais inexpliquée ? Peut-être. A moins que le meurtrier de la Cattolica, arrivé au soir de sa vie, n’apaise son âme en révélant, in extremis, son crime désormais prescrit par la loi des hommes.

Bernard HAUTECLOQUE


[1] En 2021, le criminologue Alberto Miatello, remettant en cause les résultats de l’enquête, accusa un de ces ouvriers maçons d’avoir tué Simonetta, après l’échec d’une tentative de viol ; ou une querelle qui aurait dégénéré. Les camarades du meurtrier, par solidarité, aurait accepté de lui donner un alibi, en affirmant qu’il n’avait jamais quitté le groupe. Lire son interview sur : www.ilgiornale.it/news/cronache/criminologo-ipotesi-serial-killer-fantasiosa-simonetta-1916634.html et voir ce lien :  https://www.academia.edu/45147459/La_soluzione_del_delitto_della_Cattolica_del_24_luglio_1971_Come_lingegneria_idraulica_e_lacustica_spiegano_uno_dei_pi%C3%B9_misteriosi_delitti_della_storia_criminale_italiana A cette hypothèse, on peut rétorquer deux choses : d’abord, la garde-robe de chacun des quatre ouvriers, passée au peigne fin, n’avait révélé aucune tache de sang. Ensuite, les ouvriers furent interrogés longuement, et séparément, sans qu’aucune contradiction n’apparaisse jamais dans leurs déclarations.

[2] Le 16 juillet 1971, un peu plus d’une semaine auparavant, on avait retrouvé mort un chauffeur de taxi nommé Cornelio Rolandi qui devait témoigner devant le juge d’instruction, à propos de l’attentat de Piazza Fontana.

[3] Franco Posa et Giovanni Giannattasio, après avoir étudié onze affaires de femmes assassinées à Milan entre 1971 et 1975, affirmèrent que Simonetta Ferrero avait été al première victime d’un serial killer. C’est une possibilité.

Article précédentLibro: Luciana Pensuti pioniera del cartone animato in Italia
Article suivantDe Rome à Paris. Invitations à gagner – 15e rencontres du cinéma italien au Quartier latin
Bernard Hautecloque
Né en 1963 (mais il rajeunit chaque année …) l’historien Bernard Hautecloque, italophone et italophile, est considéré comme un des meilleurs spécialistes français de l’histoire criminelle. Il est l’auteur, entre autres, de biographies de Violette Nozières, Antoine Desrues, Frédéric Moyse, ainsi que d’une histoire du brigandage et de nombreux articles sur l’histoire de la police et du renseignement. Citons, entre autres, celui sur l’Affaire Benjamin Ullmo, paru dans la "Nuova Antologia militare" (fascicule 12. Novembre 2022). Son dernier ouvrage, sur l’histoire du maintien de l’ordre public en France, est récemment paru aux éditions du Félin. Le prochain, sur l’"Irrédentisme italophone en Autriche-Hongrie" (1866-1915) doit paraitre en avril 2023, aux éditions Université Grenoble Alpes.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

La modération des commentaires est activée. Votre commentaire peut prendre un certain temps avant d’apparaître.