Dolores Prato – Bas la place y’a personne – Rencontre à la Maison de la Poésie

Jeudi 6 décembre – 19H00 à la Maison de la Poésie avec Laurent Lombard & Jean-Paul Manganaro, traducteurs – Lecture d’extraits par Mélanie Traversier

Rencontre animée par Francesca Isidori

Dolores Prato à l’âge de 11 ans

Bas la place y’a personne n’est pas un récit d’enfance comme les autres. Il s’agit, pour reprendre les mots de Jean-Paul Manganaro, d’un « long ruban narratif qui essaie de nouer pour les enchaîner les uns aux autres les lambeaux de ce que fut une enfance », une enfance marquée par une blessure fondatrice – celle de l’abandon – que Dolores Prato tente de reconstruire par le filtre des mots et des choses. Il en résulte une langue très singulière, poétique, d’une extrême beauté. Une entreprise proustienne qui justifie les 892 pages du récit monumental. Œuvre majeure du XXe siècle, le livre a connu diverses vicissitudes éditoriales. Écrit sur de longues années et terminé à l’aube des 90 ans de l’auteure, il sera publié en version réduite par les soins de Natalia Ginzburg avant la disparition de Dolores Prato (1892-1983). Voici aujourd’hui sa version définitive.

À lire – Dolores Prato, Bas la place y’a personne, trad. de l’italien et postface par Laurent Lombard et Jean-Paul Manganaro, Verdier, 2018.

Altritaliani vous a déjà parlé de ce bel ouvrage plus longuement ICI

tarif : 5 € 

Réserver ICI

Maison de la Poésie
Passage Molière
157 rue Saint-Martin
75003 Paris
Métro: Rambuteau – RER : Châtelet-Les Halles – Bus : 29, 38, 47, 75

DOLORES PRATO

Dolores Prato nasce a Roma da una relazione tra Maria Prato e un avvocato calabrese. Viene registrata all’anagrafe il 12 aprile 1892 come «Dolores Olei», nata il 10 aprile di quell’anno da «madre che non consente di essere nominata». Dopo pochi giorni Maria Prato torna sui suoi passi e le dà il proprio cognome. Messa a balia a Sezze, in Ciociaria, la bambina è poi affidata a due zii di Treia, una piccola città del maceratese. Qui vive fino al 1912, istruita prima dagli zii e poi presso l’Educandato Salesiano delle visitandine. Si trasferisce quindi a Roma, e si laurea presso la facoltà di Magistero nel 1918.
Nemica del fascismo e decisa a non prendere la tessera del partito, insegna lettere in alcune scuole statali fino al 1927 (a Sansepolcro in Toscana, poi a Macerata e San Ginesio nelle Marche). Dopo un breve periodo d’insegnamento a Milano, presso la Libera Scuola di Cultura e d’Arte di Vincenzo Cento, si stabilisce a Roma. Nei primi anni Trenta prende a occuparsi di una ragazza afflitta da gravi problemi psichici. Finita la guerra collabora con articoli di cultura a diversi quotidiani, tra cui «Paese Sera», e pubblica due libri, Sangiocondo (1963) e Scottature (1967), entrambi in autoedizione. Nel 1980 esce per Einaudi una versione parziale del romanzo Giù la piazza non c’è nessuno. Muore il 13 luglio 1983 in una clinica di Anzio.
Presso Quodlibet sono apparsi Scottature (1996), Giù la piazza non c’è nessuno (versione integrale a cura di Giorgio Zampa, 2009; prima edizione Mondadori 1997) e Sogni (2010).

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Evolena
Michèle Gesbert est née à Genève. Après des études de langues et secrétariat de direction elle s'installe à Paris dans les années '70 et travaille à l'Ambassade de Suisse (culture, presse et communication). Suit une expérience associative auprès d'enfants en difficulté de langage et parole. Plus tard elle attrape le virus de l'Italie, sa langue et sa/ses culture(s). Contrairement au covid c'est un virus bienfaisant qu'elle souhaite partager et transmettre. Membre-fondatrice et présidente d'Altritaliani depuis 2009. Coordinatrice et animatrice du site.

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