Sortie en France mercredi 7 novembre de “Lazzaro felice”. Comédie dramatique italienne distribuée en France par Ad Vitam. Prix du Scénario au Festival de Cannes 2018. Une fable sociale, mystique et politique. A ne pas manquer!
Avec Adriano Tardiolo, Alba Rohrwacher (soeur de la réalisatrice), Sergio Lopez, Tomasso Ragno, Luca Chikovani et la participation de Nicoletta Braschi
Durée 2h30
Synopsis: Lazzaro, un jeune paysan d’une bonté exceptionnelle vit à l’Inviolata, un hameau resté à l’écart du monde sur lequel règne la marquise Alfonsina de Luna. La vie des paysans est inchangée depuis toujours, ils sont exploités, et à leur tour, ils abusent de la bonté de Lazzaro. Un été, il se lie d’amitié avec Tancredi, le fils de la marquise. Une amitié si précieuse qu’elle lui fera traverser le temps et mènera Lazzaro au monde moderne.
À propos de son film, la réalisatrice, Alice Rohrwacher dit: «À travers les aventures de Lazzaro (un personnage d’une bonté qui n’existe plus), je voulais raconter, de la manière la plus légère possible, avec amour et humour, la tragédie qui a dévasté mon pays, le passage d’un Moyen Âge matériel à un Moyen Âge humain : la fin de la civilisation paysanne, la migration vers la périphérie des villes de milliers de personnes qui ne connaissaient rien de la modernité, leur renoncement au peu qu’elles avaient pour avoir encore moins et décrire un monde d’exploitations poussiéreuses qui se transforment en exploitations innovantes, brillantes et attrayantes.»
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A ECOUTER en podcast l’émission de la Grande table de France Culture du 5 novembre
Heureux comme Alice….
qui a reçu Alice Rohrwacher à l’occasion de la sortie en France de son film
https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-1ere-partie/la-grande-table-culture-1ere-partie-du-lundi-05-novembre-2018
CRITICA MINIMA DEL NOSTRO COLLABORATORE CATELLO MASULLO DA ROMA:
‘LAZZARO FELICE’: Alice Rohrwacher, assieme a Matteo Garrone, ha tenuto alto quest’anno il tricolore alla Croisette. Porta a casa l’ambito premio alla migliore sceneggiatura. Con un film che è una favola elegiaca e metaforica. Su una comunità immaginaria ed immaginifica, specchio della storia italiana dell’ultimo mezzo secolo abbondante. Il protagonista, Lazzaro, paria utilizzato e sfruttato da tutti, ed a tutti indispensabile, è la quintessenza della purezza, del candore, della bontà incondizionata. Una personificazione del mito del “buon selvaggio” di Rousseau. Che non sopporta la corruzione della società moderna e non accetta la necessità di diventare malvagio per sopravvivere. E, per conservare la sua libertà e purezza, fa trasmigrare la sua anima in un lupo, dopo che la moderna e spietata inumanità ne uccide il corpo. Il film ha momenti di vera magia. Di pura poesia. Come la scena della musica che esce dalla chiesa per seguire Lazzaro, da antologia.