Dimanche 6 avril à 16h dans le cadre trop méconnu de la Chapelle Saint-Louis de la Salpêtrière, construite sous Louis XIV, vous êtes invités à assister au concert «Fandango espagnol» de Pablo Lentini Riva (libre participation aux frais).
Professeur de guitare classique à Paris, concertiste italien et écrivain, l’artiste a donné des concerts aux quatre coins de l’Europe et nous aussi l’apprécions beaucoup.
Le programme de ce récital vise à mieux faire connaitre des chefs-d’œuvre romantiques de fameux compositeurs guitaristes de l’époque classique interprétés par Pablo Lentini Riva sur un instrument précieux construit à Paris en 1830 : Ferdinando Carulli, Schubert/Mertz, Mauro Giuliani, Catharina Josepha Pratten, Francesco Molino.
Guitaromanie:
Pendant les premières décennies du XIXe siècle, la guitare a connu un grand succès dans les capitales européennes. En France, le phénomène fut si important qu’il prit le nom de “Guitaromanie”. Attirés par cette ferveur, et donc ce contexte favorable, de nombreux interprètes et compositeurs de talent s’installent à Paris, Vienne ou Londres. Les Italiens Ferdinando Carulli, Francesco Molino, Matteo Carcassi et les Espagnols Fernando Sor et Dionisio Aguado ont conquis la capitale française avec leurs concerts et leurs compositions. Quant à Mauro Giuliani, né dans les Pouilles, il connaît lui aussi le succès à Vienne, où il fréquente Diabelli et le grand Beethoven.
PROGRAMME DÉTAILLÉ
Première partie
Ferdinando Carulli 1770 – 1841 Les folies d’Espagne Op. 75
Franz Schubert 1797-1828 Ständchen, arr. J. K. Mertz
Mauro Giuliani 1781 – 1829 Sonate Op. 15
Allegro con spirito
Adagio con grande espressione
Allegro vivace
Deuxième partie
Catharina Josepha Pratten 1824 – 1895
Songs without words
Sadness, A Lost Love, A Lament
Francesco Molino 1768 – 1847
Fandango espagnol Op. 55 nº 1
Playlist de Pablo Lentini Riva sur YouTube en écoute
ADRESSE
Chapelle Saint-Louis de la Salpêtrière
83 Boulevard de l’Hôpital (puis accès par la cour de Lassay), 75013 Paris – M° 5 station St. Marcel, Bus 91, ou dix minutes à pied de la Gare d’Austerlitz (Attention l’entrée du 47 bd de l’hôpital est fermée !)
P.S. Et il me plaît d’insister sur le fait que ne serait-ce que la chapelle, que j’ai découverte seulement l’an dernier, vaut le détour. Après une longue période d’abandon, ce lieu a retrouvé une activité cultuelle tout en abritant désormais de nombreuses manifestations artistiques notamment des expositions et des concerts.
Cette chapelle, lit-on sur Wikipédia, est construite sur le modèle de la croix grecque ; elle possède quatre chapelles (chapelle Saint-Vincent, du Bon-Pasteur, de la Vierge et de Sainte-Geneviève) et quatre nefs (nef principale, nef Lassay, nef coupée, nef Mazarin), toutes reliées à une chapelle centrale avec un dôme octogonal surmonté d’un clocheton illuminée par des verrières et un oculus sommital. Cette organisation répondait ainsi au besoin de réunir, sans les mélanger, diverses catégories de personnes indigentes lors des offices religieux.
