Jeudi 13 novembre, à partir de 19h30, bienvenue à tous et toutes à la librairie italienne Tour de Babel, 10 rue du Roi de Sicile, 75004 Paris, pour un voyage à travers l’âme de Venise, autour de Donatella Calabi, historienne, et de son éditrice Liana Levi, qui viendront présenter le livre «Venise est vivante». La soirée sera animée par Cristina Piovani. Quartier par quartier, une visite érudite de Venise à travers des yeux experts et passionnés dans cette ville menacée par l’hypertourisme
Soirée de présentation du livre
VENISE EST VIVANTE
(Liana Levi, septembre 2025)
Traduit par Marianne Faurobert

Résumé: Le titre de cet ouvrage nous a été suggéré par une affiche collée sur un mur latéral du marché de Rialto en 2020. L’affiche proclamait « Venezia è viva ». Depuis, cette phrase est devenue quasiment un slogan dans la ville et ailleurs, y compris dans des soirées-cinéma organisées à Paris (n.d.r. par Isola, la cantine littéraire, au Majestic Bastille.) En le reprenant, celles et ceux qui ont collaboré à ce livre souhaitent rappeler qu’il existe des parties de Venise et des îles avoisinantes dans lesquelles la volonté des citoyens de résister à l’hypertourisme, et à l’expropriation qui en dérive, est tout à fait évidente. Les citoyens défendent la survie de la communauté et de son tissu social. Ils bataillent pour des innovations et des transformations s’accordant avec les usaqes et les savoirs d’autrefois. (Liana Levi)
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❤️❤️Cinéma: Venezia è viva e resiste, prochain rendez-vous : Le 2 décembre 2025, à 20h, au Majestic Bastille, sera projeté le film « Une ville de la mer, ou comment survivre à Venise » de Yannick Bellon (1969), en présence d’Eric Le Roy, historien du cinéma et légataire universel du fond Bellon, et de Cristiana Mazzoni, architecte, urbaniste et professeure universitaire, diplômée de l’Institut Universitaire d’Architecture de Venise.
Synopsis: Réalisé pour intégrer l’émission Point-contre-point, le documentaire de Yannick Bellon brosse le portrait d’une ville écartelée entre le problème d’insalubrité des habitations, la pollution rongeant murs et statuaires, ainsi que la récurrence et l’augmentation des inondations, incidences des activités humaines. Devant le manque de travail et la spéculation qui gagnent la ville se pose donc la question globale de la coexistence des industries avec la ville de Venise. Les laisser se développer risquerait de la détruire, les chasser risquerait de la muséifier, de voir partir ses habitants, et donc son âme.
Projection suivie d’un débat + « after » à Isola La Cantine Littéraire, 15 rue des Ternaux, Paris 11e.
Soirée organisée, comme les précédents « filò » par Guido Aloia, Ilaria Pastrolin et Marina Mazzotti
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Nous profitons aussi de cette annonce pour vous rappeler un article-interview en italien précédemment sorti sur Altritaliani :
La parola ghetto e gli ebrei a Venezia – Conversazione con Donatella Calabi
https://altritaliani.net/la-parola-ghetto-e-gli-ebrei-a-venezia-conversazione-con-donatella-calabi/
à l’occasion de la parution en avril 2023 de son livre Ghetto de Venise, 500 ans et des poussières




































