Mardi 9 septembre, à partir de 18h, sera présenté à l’Institut culturel italien de Paris, 50 rue de Varenne, 75007 Paris, le nouveau-né de la collection «Cahiers de l’Hôtel de Galliffet» consacré à Pier Paolo Pasolini. Le débat sera animé par Paolo Grossi, directeur de cette collection. La présentation du livre sera suivie d’une lecture scénique en italien surtitrée en français intitulé «Une intime absence. Dialogue entre Maria Callas et Pier Paolo Pasolini», tirée de Le mot amour de René de Ceccatty.
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Présentation du livre :

Cinéaste, poète, romancier et intellectuel « corsaire, Pier Paolo Pasolini a été aussi l’un des protagonistes du débat littéraire en Italie de 1940 jusqu’à sa mort. Son activité de critique littéraire a exercé une influence importante sur son parcours d’écrivain : «quand je pense […] au début de ma carrière littéraire», écrit-il en 1962, «je me vois comme quelqu’un qui “vient de la critique”».
Ce volume propose une sélection d’écrits de Pasolini sur la littérature italienne qui ne figurent pas dans ses recueils officiels. Il se divise en deux parties. La première rassemble les critiques sur une vingtaine d’auteurs contemporains, offrant ainsi un accès inédit à des voix majeures du XXe siècle italien comme Bassani, Gadda, Morante, Montale et Ungaretti. La seconde réunit les écrits de Pasolini sur ses propres œuvres, ainsi que des textes qui abordent les questions centrales de sa poétique.
Avec la participation au débat de Andrea Agliozzo (Sorbonne Université), Vincent d’Orlando (Université de Caen Normandie), Manuele Gragnolati (Sorbonne Université), Christophe Mileschi (Université Paris Nanterre), Martin Rueff (Université de Genève)
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À suivre:

Lecture théâtrale : Une intime absence. Dialogue entre Maria Callas et Pier Paolo Pasolini | toujours à l’Institut culturel italien de Paris
Comme dans un rêve, sur l’île grecque de Tragonissi, en août 1970, Maria Callas et Pier Paolo Pasolini se rencontrent, un an après le tournage de Médée. Amis, amants, adversaires, ils prennent différentes formes au cours de ce duel verbal. La tragédie de Médée devient le réceptacle des drames privés des deux personnages. Leur dialogue se déroule comme un jeu de rôles, dans lequel chacun se laisse modeler et redéfinir par l’expérience et le regard de l’autre, pour remettre en question sa propre vision de la vie.
Lecture scénique de Brigida Cesareo et Giulio Cervi.
Tirée de Le mot amour de René de Ceccatty
Spectacle en italien surtitré en français







































