La Mairie du 13e aux couleurs de l’Italie et de Venise à l’occasion du Festival italien à Paris

Après avoir accueilli la Semaine italienne pendant près d’une décennie, la Mairie du 13 retrouve les couleurs de l’Italie (surtout celles de Venise) en ce mois d’octobre, du 10 au 19, en accueillant quatre événements du Festival italien à Paris 2024. Entrée libre.

Pour rappel, le programme du Festival est détaillé dans l’article ICI

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Exposition « Villes suspendues » de Mauro MARTORIATI

Du 9 au 19 octobre
Mairie du 13
e – Galerie Athéna et Antichambre

Vernissage jeudi 10 octobre, de 18h à 20h

Une vingtaine d’œuvres peintes sur toile montrent le désir et la nécessité de nouvelles villes idéales, de nouvelles utopies qu’il est urgent de proposer dans un présent où le consumérisme, le racisme et la quête du pouvoir étouffent l’humanité. Les images de la ville qui surgissent du magma de couleurs deviennent l’archétype de villes idéales et symbolisent le désir de changement. Mauro Martoriati donne à voir la possibilité d’une transformation en donnant sens à un nouvel univers où femmes et hommes vivent en harmonie, au-delà des barrières des identités de genre, d’origines et des religions. Une célébration de la vie et de la beauté.

Exposition « Venise, en apparence » de Nicole CREMON

Du 9 au 19 octobre
Mairie du 13
e – Galerie Bièvre

Vernissage jeudi 10 octobre, de 18h à 20h

Malgré le chaos touristique et la lente détérioration inexorable de ses lieux historiques et de ses habitations, Venise, fragile, en danger, crie néanmoins sa beauté à chaque détour de canal. Immergée dans un univers de couleurs intenses, de majesté et d’histoire, cette ville livre à chacun de nos pas des émotions incomparables.
Nicole Crémon a débuté un dialogue avec les images réfléchies dans la lumière de ses édifices. En s’appropriant les lieux qu’elle arpente année après année, en tournant le dos à la foule des voyageurs, elle démantèle les images, utilise toutes les transparences et les superpositions, approche l’abstraction.
C’est dans ce décor sublime qu’elle prend le temps de revisiter avec apaisement ces lieux cent fois admirés, de révéler la poésie et la sensualité de cette ville tant aimée et de métamorphoser la réalité au cours de marches vagabondes au fil des canaux, des Îles et des siècles.

Nicole Crémon débute sa carrière de photographe en 1990 en choisissant de travailler sur des sujets sociaux, notamment la grande vieillesse dont elle regroupera les images les plus représentatives dans une exposition « Témoign’âge ». Elle réalise de nombreux reportages sur l’adolescence, le handicap, les lieux de détention et des sujets de société. Elle a collaboré avec de nombreux organismes sociaux et a été régulièrement publiée dans la presse et les ouvrages professionnels. Ses travaux seront diffusés par l’agence, « Maison de Photographes Signatures » jusqu’en 2016.
Parallèlement elle photographie au gré de ses nombreux voyages autour du monde et lors de ses séjours en Vénétie dont elle est originaire et où elle se rend chaque année.
Elle y a réalisé deux expositions, « La poésie du train » issue de ses voyages entre Pordenone et Venise, puis « Venise en apparence » née de son attirance immodérée pour cette ville.

Rencontre avec Jean GILI autour de son livre «Vittorio De Sica, les chemins du réalisme»

Vendredi 11 octobre à 18h
Mairie du 13
e – Salle d’attente des mariages

Vittorio DE SICA est une des plus grandes figures du cinéma italien. Pilier du néo-réalisme avec des films comme « Le voleur de bicyclette » et « L’or de Naples » ; il a mené de front une carrière de cinéaste et de comédien.

Jean Gili est l’auteur de nombreux écrits (ouvrages généraux, livres d’entretiens et monographies), ainsi que le réalisateur de documentaires, sur le cinéma italien.

Projection du documentaire « LAGUNARIA » de Giovanni PELLIGRINI

Jeudi 17 octobre à 19h
Mairie du 13
e – Salle des fêtes

En présence du réalisateur, projection suivie d’un débat animé par Paola Pellizzari

« LAGUNARIA », dévoile l’âme cachée de Venise et de sa Lagune, une ville surgie de l’eau. Le film aborde aussi l’impact du tourisme de masse et le changement climatique.
Une voix venue d’un futur lointain raconte l’histoire d’une ville disparue qui fut autrefois l’une des plus célèbres du monde, Venise. Au milieu des légendes, des rituels et des ouï-dire, le narrateur décrit son quotidien fait de bateaux et sa relation profonde avec la lagune qui l’entoure. Cette ville a-t-elle jamais existé ? A-t-elle jamais été habitée, ou était-elle un parc touristique ? A-t-elle survécu aux inondations et aux pestes ? Ses habitants ont-ils réussi à trouver une nouvelle façon de vivre ensemble ?
Le résultat est le récit indéfini d’une ville unique et fragile qui, d’une certaine manière, parle de toutes les villes du monde.

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Evolena
Michèle Gesbert est née à Genève. Après des études de langues et secrétariat de direction elle s'installe à Paris dans les années '70 et travaille à l'Ambassade de Suisse (culture, presse et communication). Suit une expérience associative auprès d'enfants en difficulté de langage et parole. Plus tard elle attrape le virus de l'Italie, sa langue et sa/ses culture(s). Contrairement au covid c'est un virus bienfaisant qu'elle souhaite partager et transmettre. Membre-fondatrice et présidente d'Altritaliani depuis 2009. Coordinatrice et animatrice du site.

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