Théâtre contemporain en italien. Tarif préférentiel pour nos lecteurs. Du 3 au 13 avril.
Allez découvrir Il Principe, une création de la compagnie Ragazzacci et de l’association Malafesta qui se joue du 3 au 13 avril 2025 au Théâtre de l’Épée de Bois, à la Cartoucherie. Inspiré très librement des écrits de Nicolas Machiavel, le spectacle est en italien surtitré en français (durée environ 1h30). Seul en scène, un bouffon se réveille sur un trône, une blessure au front, sans mémoire de ce qui l’a amené là. Où sont passés tous les autres ? Comment est-il arrivé au pouvoir ?
Entre ses élucubrations sur un complot obscur reliant Périclès, le pape Alexandre VI et Donald Trump, et les leçons sur l’art de gouverner qu’il a apprises par cœur à force d’écouter son maître, le peuple entier s’interroge : saura-t-il régner ? Deviendra-t-il un prince éclairé ou un tyran despotique ?
Comédie absurde ponctuée d’éclats de tragédie, ce spectacle interroge la nature du pouvoir et l’importance de la mémoire collective.
Durée du spectacle : 1h30
Mise en scène Balthazar Gaulier
Ecrit et interprété par Giulio Serafini, avec les voix de Francesco Calabrese et Gaia Mauro
Production Association Malafesta – Cie I Ragazzacci
Représentations :
Du 03 au 13 avril 2025
Du jeudi au samedi à 21h
Samedi et dimanche à 16h30
Accès au Théâtre de l’Epée de Bois à la Cartoucherie
BON PLAN POUR LES LECTEURS ALTRITALIANI:
Bénéficiez d’un tarif préférentiel de 14€ au lieu de 28€( tarif plein) en utilisant le code promotionnel « ALTRITALIANI » par téléphone au 01 48 08 39 74
Billetterie en ligne: https://www.epeedebois.com/un-spectacle/il-principe/
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POUR APPROFONDIR:
Note d’intention du comédien Giulio Serafini :
«Machiavel analyse dans son ouvrage les différents types d’organisations politiques : la principauté dans Le Prince et la république, le système idéal selon lui, dans Les Discours. Ce spectacle se base sur ces deux textes ainsi que sur de nombreux autres essais qui, au fil du temps, ont fait de Machiavel le père fondateur de la «Science politique».
En partant de cette aura, je m’étais proposé de retranscrire fidèlement sa pensée en la transformant en action scénique. Lors d’une énième lecture, je me suis arrêté sur la préface du Prince, où Machiavel s’insurge contre les anciens philosophes, coupables, selon lui, de proposer des systèmes politiques idéaux mais irréels, sans se baser sur les exemples de leur époque ou du passé. L’œuvre de Machiavel se veut avant tout pragmatique : il s’appuie sur l’analyse des anciens et des contemporains et est profondément convaincu que l’histoire est cyclique, car l’être humain a tendance à répéter les mêmes erreurs par manque de mémoire historique.
C’est alors qu’un bouffon, un gueux, est apparu dans mon esprit : un personnage sans mémoire qui cherche à la retrouver. Naviguant entre rêve et réalité, il se lance dans une quête identitaire qui, peu à peu, donne naissance à des personnages absurdes. Il a cette tendance très contemporaine à se croire meilleur qu’il ne l’est et n’éprouve aucun scrupule à exhiber sa méchanceté. Vous allez assister donc à un spectacle loufoque et absurde.»