C’est mercredi 9 février que sort dans les salles françaises «Dea Fortuna», du réalisateur italien d’origine turque Ferzan Özpetek avec les excellents Stefano Accorsi, Jasmine Trinca, Edoardo Leo. Il s’intitule chez nous «Pour toujours». Un film touchant, au ton à la fois tragique et comique, comme la vie elle-même. Il nous plonge une nouvelle fois dans l’univers si singulier de ce cinéaste où règne toujours une humanité diversifiée, insolite et joyeuse, l’amour sous toutes ses formes, les familles recomposées. Souvenez-vous de ses films précédents : Hammam, Tableau de Famille, La Fenêtre d’en face, Le Premier qui l’a dit, Napoli velata…. Le film a eu un grand succès en Italie ; il a par ailleurs obtenu deux David di Donatello, huit nominations aux Rubans d’Argent avec deux prix remportés, dont celui de la meilleure musique de film. (Italie|2019|Durée: 1h55)
Synopsis : Le couple d’Arturo et Alessandro traverse une période de crise. Quinze ans de vie commune ont érodé la passion et l’amour qui les animaient. Un jour, Annamaria, la meilleure amie d’Alessandro, leur confie ses deux enfants car elle doit être hospitalisée pour une série d’examens. S’installe alors un nouveau quotidien : celui d’une vie de famille inattendue. Entre maladresses et moments d’émotions, disputes et tensions, Arturo et Alessandro, catapulté dans le rôle de «parents» et au pire moment de leur relation, prennent des risques pour protéger ce nouvel amour qui grandit d’un côté, et refleurit de l’autre.
Point de départ du projet:
Ferzan Özpetek voulait parler de deux êtres qui forment un couple depuis longtemps et qui sont sur le point de rompre parce que la passion s’est étiolée. Ils ont désormais un rapport essentiellement fraternel et ne savent pas comment faire face à la nouvelle situation qui se présente à eux. Le réalisateur précise :
«Le fait que ce soient deux hommes n’a pas d’importance : il pourrait s’agir d’un homme et d’une femme, ou de deux femmes. Cependant, ce qui m’a vraiment fasciné, c’est l’idée qu’une fois que la passion et le désir sexuel se sont émoussés, la relation peut renaître sous d’autres formes et le couple n’est pas forcément condamné. Je crois que c’est une problématique qui concerne de nombreux couples, quelle que soit leur orientation sexuelle.»
Etre parent
Le film n’est pas né d’un désir de participer au débat sur les “rainbow families”. Ferzan Özpetek confie cependant : «J’ai trop de respect pour les familles, quelles qu’elles soient, pour les instrumentaliser dans un but dramaturgique. Néanmoins, il est clair qu’au bout du compte, mes protagonistes découvrent que la parentalité n’est pas une question biologique, elle est d’ordre émotionnel et moral, c’est une question de responsabilité. On est parent avec le cœur et l’intelligence, pas uniquement parce qu’on s’est reproduit.»
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Horaires et salles à découvrir prochainement sur Allociné: https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=282295.html