La Cinémathèque présente du 2 au 19 juillet 2025 une rétrospective des films d’Antonio Margheriti. En savoir + et tarif préférentiel pour nos lecteurs avec le code indiqué plus bas.

Cinéaste prolifique, ce réalisateur romain (1930-2002) fut l’un des plus solides artisans de la série B italienne des années ’60 à ’90. Il a mis en scène tous les projets (y compris les plus fous) qu’on lui commandait et a accompagné le cinéma populaire transalpin durant plus de trente ans. Son style nerveux est aujourd’hui encore admiré de nombreux cinéphiles et cinéastes. Tarantino lui a rendu plusieurs hommages appuyés dans Inglourious Basterds.
Son stakhanovisme (jusqu’à 6 films par an les grandes années!), lui a valu de toucher à tous les genres possibles, du western au film de science-fiction en passant par le thriller, le péplum, le film d’horreur ou d’érotisme, avec son lot de sorties de routes (Yor, le chasseur du futur, improbable et réjouissant nanar) mais aussi d’éclatantes réussites (Et le vent apporta la violence, Danse macabre).
A la base Margheriti était un technicien en effets spécieux et ses effets spéciaux ingénieux lui valurent rapidement une réputation flatteuse, auprès de Kubrick par exemple, qui chercha à l’employer sur le film 2001: l’Odyssée de l’espace, mais aussi de Sergio Leone, qui lui confia les trucages de la scène ferroviaire finale d’Il était une fois la révolution.
PROGRAMME COMPLET DU CYCLE MARGUERITI et AGENDA DES PROJECTIONS
https://www.cinematheque.fr/cycle/antonio-margheriti-1404.html

La Cinémathèque française
51 Rue de Bercy – 75012 Paris
Du 2 au 24 mai 2025.
Bon plan pour nos internautes!
Bénéficiez du tarif préférentiel à 4€ la séance au lieu de 7€ en insérant le code promo ALTRITALIANIMARGHERITI sur la billetterie en ligne au moment de la réservation.
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Pour approfondir, nous vous suggérons la lecture de l’article de présentation du cycle de Jean-François Rauger, directeur de la programmation à la Cinémathèque française
Antonio Margheriti, le chimiste des genres :
«Artisan ou petit maître, il a accompagné le cinéma populaire transalpin durant plus de trente ans. Il s’est à la fois adapté à ses mutations, et en a même engendré certaines. Du péplum à l’horreur gore, du western au polar, son cinéma a souvent dépassé la simple et indifférente routine des genres par une authentique singularité thématique, formelle et surtout plastique, une «patte», une signature migrant de film en film. Dans de nombreuses interviews, Edoardo Margheriti, fils d’Antonio, a souvent souligné à quel point son père aimait par-dessus tout son métier, parce qu’il lui proposait d’infinies possibilités de s’amuser. Le cinéma comme terrain de jeu, comme promesse de divertissement, telle aura été la grande aspiration d’un véritable amateur d’art populaire, comme d’un aficionado de la bande dessinée, l’autre grande culture pop de l’Italie. …… LIRE LA SUITE ICI : https://www.cinematheque.fr/article/2342.html