Dans notre nouvelle “galerie virtuelle”, voici un jeune artiste qui n’a pas choisi la voie de la facilité en peinture, puisque il ne s’exprime qu’en noir et blanc. De grandes toiles qui nous rappellent la culture américaine hyperréaliste des années 60, mais plus encore la nouvelle figuration française des années 70 et l’art figuratif italien de ces dernières années. Avec l’œuvre de Matteo Mezzetta, Altritaliani inaugure une nouvelle série consacrée à de jeunes peintres actifs entre France et Italie.
Ma recherche picturale se développe, à partir d’une matrice hyperréaliste, autour d’une nécessaire confrontation entre image photographique et image peinte qui est à la base de ce parti-pris stylistique. Et pourtant, elle s’en éloigne dans ses prémisses théoriques. Contrairement au simple prétexte hyperréaliste de photographier la réalité, ma peinture explore de vrais « imaginaires » à chaque fois différents et définis. Je me place par rapport à eux comme un observateur curieux et pas du tout détaché. Mes peintures naissent bien évidemment de photographies mais elles perdent leur froideur pour devenir des « tableaux », c’est-à-dire des entités riches de sens, ouvertes à l’interprétation et chargées de références.
Par exemple, la série « City » explore les différents styles de vie des gens, des passants qui se hâtent ou s’arrêtent dans les rues, la circulation, l’architecture, à l’instar des notes d’un anthropologue urbain.
Au contraire, la série « Consolles » qui s’inspire des dj-set des locaux nocturnes et des boîtes de nuit, désamorce une réflexion sur les possibilités de faire de l’art aujourd’hui, sur la technique de la « campionatura » (prélèvement d’un ou plusieurs objets d’une série pour en vérifier les caractéristiques) comme éléments incontournables de la créativité contemporaine. En effet, comme un dj, j’utilise un matériau déjà existant, et j’extrapole diverses images du web pour leur conférer une nouvelle vie et composer des séries picturales organiques et unitaires.
Avec la série « Into the wilde » inspirée du film homonyme, j’ai imaginé le monde intérieur d’un jeune « sauvage » plongé dans l’Amérique profonde. En particulier, j’ai essayé de rendre sa tendance à fuir les rapports interpersonnels pour s’immerger dans un monde alternatif, solitaire et sauvage, pas seulement au sens littéral mais aussi métaphorique, comme s’il s’agissait d’un portrait en ronde-bosse d’un classique « loup solitaire », qui nous tourne le dos pour communiquer exclusivement à travers son corps tatoué.
Matteo Mezzetta est né à Bourgoin-Jallieu (France), en 1971, d’un père italien et d’une mère française. Il vit à Chiavari (Gênes) où il s’est formé auprès de l’Institut d’art. Par la suite il s’est inscrit au Dams de Bologne sans toutefois y terminer ses études afin de se consacrer à l’illustration et aux techniques de la décoration murale (fresques). En 2000, il s’installe en France et poursuivit ses recherches artistiques, utilisant diverses variantes de monochrome (du rouge au bleu), toujours proche de l’image filtrée d’une photographie. Actuellement, il vit et travaille entre Milan et Lyon.
Expositions principales
2010 : Noise, Archilogo – Concorezzo (Italie)
2009 : Work in progress, Arscenica – Sassuolo (Italiae
Visions contemporaines du paysage urbain – Opera arte e arti – Matera
2007 : Exposition personnelle, Artclub Gallery – Paris (France)
Rencontres, Spazioarte – Naples (Italie)
2006 : Prix Profilo d’Arte – 1° prix, Banca Profilo, Milan
Inpienosole, Galleria Il Segno – Brindisi (Italie)
2005 : Jungles existentielles, Galleria 1380 – Milan (Italie)
Exposition collective, Galleria Il Segno – Brindisi (Italie)
2004 : Exposition personnelle, Galleria Pikinasso – Roanne (France)
Exposition collective, Artegallery de la Rivoire – Bourgoin Jallieu (France)
2003 : Exposition collective, Galleria Pikinasso – Roanne (France)
Ecco un artista che non ha certo scelto la via della facilità in pittura, visto che non si esprime che attraverso il bianco e nero. Grandi tele che si rifanno alla cultura iperrealistica americana degli anni Sessanta, ma ancor di piu’ alla nouvelle figuration francese e alla nuova figurazione italiana di questi ultimi anni. Con l’opera di Matteo Mezzetta, Altritaliani inaugura una nuova serie dedicata a giovani pittori attivi tra Francia e Italia.
La mia ricerca pittorica muove da una matrice iperrealista, dalla necessità di assecondare quel confronto tra immagine fotografica e immagine dipinta che contraddistingue questa inconfondibile modalità stilistica. E tuttavia se ne discosta nei presupposti teorici. A differenza del mero pretesto iperrealista di fotografare la realtà, la mia pittura esplora dei veri e propri « immaginari » ogni volta differenti e definiti, rispetto ai quali mi pongo come un osservatore curioso e niente affatto distaccato. I miei dipinti nascono sì da fotografie, ma perdono la loro tipica freddezza per diventare « quadri », cioè entità ricche di senso, aperte all’interpretazione e cariche di rimandi.
Ad esempio, la serie « City » esplora i differenti modi di vita della gente, dei viandanti che si affrettano o sostano per le strade, del traffico, delle architetture, come fossero appunti di un antropologo urbano.
Le « Consolles », invece, prendendo spunto dai dj-set di locali notturni e discoteche, innescano una riflessione sulle possibilità di fare arte oggi, sulla tecnica della campionatura come dato imprescindibile della creatività contemporanea. Come un dj, infatti, utilizzo un materiale già esistente, estrapolo differenti foto dal web per infondere loro nuova vita e comporre delle serie pittoriche organiche e unitarie.
Con la serie « Into the wilde » ispirata all’omonimo film ho immaginato il mondo interiore di un giovane « selvaggio », verosimilmente immerso nella profonda provincia americana. In particolare, ho cercato di cogliere il suo rifuggire dai rapporti interpersonali per immergersi in un mondo alternativo, solitario e selvatico, non solo in senso letterale ma anche metaforico, come si trattasse del ritratto a tutto tondo di un classico « lupo solitario », che ci volta le spalle per comunicare esclusivamente attraverso il suo corpo tatuato.
Matteo Mezzetta è nato a Bourgoin-Jallieu (Francia) nel 1971 da padre italiano e madre francese. Vive a Chiavari dove si forma all’istituto d’arte. In seguito si iscrive al Dams di Bologna ma interrompe gli studi per dedicarsi all’illustrazione e alle decorazioni murali (affreschi ). Nel 2000 si trasferisce in Francia dove prosegue le sue ricerche artistiche usando parecchie varianti monocrome (dai rossi ai blu), sempre vicino alla rappresentazione filtrata del mezzo fotografico. Oggi vive e lavora tra Milano e Lyon.
Principali mostre
2010 : Noise, Archilogo – Concorezzo (Italia)
2009 : Work in progress, Arscenica – Sassuolo (Italia)
Visioni contemporanee del paesaggio urbano – Opera arte e arti – Matera
2007 : Personale, Artclub Gallery – Paris (Francia)
Incontri, Spazioarte – Napoli (Italia)
2006 : Premio Profilo d’Arte – Vincitore del 1° premio, Banca Profilo, Milano
Inpienosole, Galleria Il Segno – Brindisi (Italia)
2005 : Giungle esistenziali, Galleria 1380 – Milano (Italia)
Collettiva, Galleria Il Segno – Brindisi (Italia)
2004 : Personale, Galleria Pikinasso – Roanne (Francia)
Collettiva, Artegallery de la Rivoire – Bourgoin Jallieu (Francia)
2003 : Collettiva, Galleria Pikinasso – Roanne (Francia)