Dans ce nouvel article, Danièle Robert, toujours fidèle à Altritaliani, nous propose une synthèse de ses principes de traduction à la lumière des grands poètes qui l’ont marquée et ont marqué sa carrière de traductrice (évidemment Catulle, Cavalcanti, Dante et Antonio Prete, traducteur de Baudelaire). Tous les extraits très brefs qu’elle a choisis pour illustrer son propos sont présentés dans leur version originale italienne et dans la traduction française qu’elle en a donnée et inversement pour l’extrait des Fleurs du Mal traduit par Antonio Prete. Pour conclure par une note « contemporaine », Danièle Robert nous dévoile sa traduction de trois magnifiques poèmes encore inédits de Laura Fusco*, une poétesse italienne d’une grande sensibilité qui vit entre Paris et Turin (bio en fin d’article).
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La question de la traduction des poèmes dans le respect de la forme choisie par les poètes est à mes yeux la seule façon d’être dans l’exactitude, dans la fidélité à l’œuvre, étant donné que cette exactitude, cette fidélité dépendent de la prise en compte de tous les éléments qui composent un texte poétique c’est-à-dire non seulement le choix et l’agencement des mots, les registres et niveaux de langue, mais aussi les accents, les rythmes, les rimes, les sons et les silences qui composent la musique propre à l’auteur du poème.
L’allégation selon laquelle traduire en vers conduit à fausser le sens du texte-source témoigne d’une vision scolaire qui ne s’intéresse qu’à l’aspect « informatif », donc utilitariste du geste traducteur et néglige ce qui fait la spécificité d’une œuvre littéraire ; en tant que traductrice ou traducteur littéraire, justement, on se situe à l’opposé d’une telle attitude et davantage encore lorsqu’il s’agit de poésie dotée d’un système métrique précis et d’une prosodie fondée sur la rime. Certes, il existe de très belles « traductions » en prose de grands textes poétiques ; j’en admire la qualité mais si je mets le terme entre guillemets c’est que je les appellerais plus volontiers « variations sur… » ou « transpositions » car il leur manque ce qui en ferait, littérairement parlant, des traductions à part entière.
Ceci admis, la seule façon de restituer le caractère unique, l’originalité, la modernité du poème – telle qu’elle s’est manifestée à l’époque où il a été composé – et d’en exalter le sens, c’est d’entrer dans sa forme, de s’en imprégner afin de mettre au jour ce qui le rend à la fois proche et étranger à sa propre langue puis de puiser dans toutes les ressources qu’offre celle-ci pour permettre de se situer au plus près de son sens, par et avec sa forme, grâce à sa forme. Et tout l’art de la traduction consiste à trouver les passages secrets d’une langue à l’autre, les ajointements, les correspondances, les solutions apportées aux points de rupture potentiels, donc à s’ajuster constamment de manière à ne trahir ni le texte de départ ni la langue d’arrivée afin de donner naissance à une nouvelle création poétique. Tout est affaire de dosage, d’équilibre : c’est ce qu’a lumineusement résumé le grand traducteur du latin Jacques Delille en 1769 : « Quiconque se charge de traduire contracte une dette ; il faut, pour l’acquitter, qu’il paie non avec la même monnaie, mais la même somme. »
Pour illustrer ma position, voici quelques poèmes dans leur langue originale avec, en regard, la traduction que j’en ai proposée.
CATULLE
Le premier est de Catulle[1] dont la poésie appartient à un système métrique et prosodique différent du nôtre puisqu’il repose non sur un décompte strict de syllabes mais sur un agencement complexe de mesures composées de longues et de brèves, et ce système ignore la rime en fin de vers. Il aurait été illusoire et même incongru de tenter de reproduire en français ce qui fonde l’altérité intrinsèque de la versification latine ; j’ai opté pour un vers bref, non métré, non rimé évidemment (sauf avec un petit clin d’œil à la fin), de manière à restituer la vivacité du ton et du rythme tout autant que la langue verte du poète :
Amabo, mea dulcis Ipsithilla, Je t’en prie, Ipsithilla, ma douce,
meæ deliciæ, mei lepores, ma troublante, ma charmante,
jube ad te veniam meridiatum ! invite-moi après midi !
Et si jusseris, illud adjuvato, Si tu dis oui, de grâce,
nequis liminis, obseret tabellam, ne ferme pas ta porte à double tour,
neu tibi libeat foras abire, n’aie pas fantaisie de sortir,
sed domi maneas paresque nobis reste plutôt à la maison
novem continuas fututiones. prête à baiser neuf fois de suite.
Verum, siquid ages, statim jubeto Vrai, c’est d’accord ? Alors dès maintenant,
nam pransus jaceo et satur supinus parce qu’allongé et repu, gorgé et bandant haut
pertundo tunicamque palliumque. je transperce tunique et manteau.
GUIDO CAVALCANTI
Le deuxième est un sonnet dans lequel Guido Cavalcanti[2] fait parler ses outils de travail pour s’adresser indirectement aux lecteurs et leur confier ses tourments amoureux. Le sonnet est en endecasillabi, vers de onze syllabes dont l’accent tonique final tombe quasi toujours sur la dixième et ces vers s’entendent donc, Dante le dit lui-même, comme des décasyllabes. D’où un jeu possible en français sur l’oscillation entre pair et impair mais, dans ce poème précis, tous les vers français sont des décasyllables sauf le premier qui est un hendécasyllabe. Quant aux rimes, elles fonctionnent en italien selon le schéma ABBA – ABBA – CDC – DEC et l’on constate que l’avant-dernier vers ne rime réellement avec aucun autre : on a affaire à une rime « sicilienne » fort utilisée à l’époque médiévale, qui permettait aux poètes de s’affranchir de la règle au nom de l’harmonie de l’ensemble, pourvu que le son final soit plus ou moins voisin des précédents ou forme une rime interne avec un mot proche de lui – tout ceci très librement. J’ai donc observé le même schéma en français, ainsi que cette particularité avec le mot « mépris » qui rime à distance avec « celui-ci », « surgies » et « parties ».
Noi siàn le triste penne sbigotite, Nous sommes les tristes plumes ébaubies,
le cesoiuse e ’l coltellin dolente, les cisaillettes et coutelet dolent,
ch’avemo scritte dolorosamente qui avons écrit douloureusement
quelle parole che vo’ avete udite. ces paroles que vous avez ouïes.
Or vi diciàn perché noi siàn partite Or vous disons pourquoi sommes parties
e siàn venute a voi qui di presente : et venues là devant vous promptement :
la man che ci movea dice che sente la main qui nous mouvait dit qu’elle sent
cose dubbiose nel cor apparite, d’horribles choses dans le cœur surgies,
le quali ànno distrutto sì costui lesquelles ont anéanti celui-ci
ed ànnol posto sì presso alla morte et l’ont entraîné si près de la mort
ch’altro non n’è rimaso che sospiri. qu’il n’en est rien demeuré que soupirs.
Or vi preghiàn quanto possiàn più forte Or nous vous prions de plus en plus fort
che non sdegnate di tenerci, noi, de ne pas nous tenir, nous, en mépris
tanto ch’un poco di pietà vi miri. tant qu’un peu de pitié en vous respire.
DANTE
Le troisième est un célèbre passage du chant V de l’Enfer[3], où Francesca da Rimini explique à Dante et Virgile, en trois terzine construites sur une triple anaphore, la naissance de la passion amoureuse qui la lie pour l’éternité à son beau-frère Paolo avec qui elle a commis la faute qui les a précipités tous deux en enfer : adultère pour elle, trahison à l’égard de son frère pour lui.
Amor, ch’al cor gentil ratto s’apprende, Amour, qui très vite un noble cœur surprend,
prese costui de la bella persona prit celui-ci pour la belle apparence
che mi fu tolta; e’l modo ancor m’offende. qu’on m’a ôtée; ce m’est encore tourment.
Amor, ch’a nullo amato amar perdona, Amour, qui d’aimer à son tour ne s’offense,
mi prese del costui piacer sì forte me prit pour sa beauté tellement fort
che, come vedi, ancor non m’abbandona. que, comme tu le vois, toujours j’y pense.
Amor condusse noi ad una morte. Amour nous a conduits à même mort.
Caïna attende chi a vita ci spense.” Caïne attend celui qui prit nos vies.”
Queste parole da lor ci fuor porte. Voici les mots qui nous parvinrent alors.
Ici, Dante utilise, comme Cavalcanti, l’endecasillabo qui incarne la poésie italienne depuis le Moyen Âge jusqu’à nos jours et, pour ce bref passage, j’ai utilisé dans les deux premières strophes d’abord un hendécasyllabe puis deux décasyllabes et, dans la troisième, d’abord deux décasyllabes puis un hendécasyllabe, cette souple alternance ayant pour but de faire entendre en français un peu de la flexibilité des vers italiens dont la riche accentuation permet d’aller parfois de onze à quinze, et même dix-sept syllabes sans choquer l’oreille.
De plus, ce qui est nouveau et n’appartient qu’à la Commedia au moment où elle est écrite, c’est le système rimique (la terza rima) créé par Dante, qui consiste à faire s’entrelacer les rimes trois par trois et non deux par deux : un dispositif architectural d’une importance majeure qui marque tout au long de l’œuvre de façon concrète, tangible, récurrente, une donnée que le poète veut faire éprouver au lecteur sensoriellement avant de la lui faire saisir mentalement : sa propre foi en la Trinité. Comment ne pas respecter une telle adéquation entre la forme et le sens ? Comment prétendre être plus exact et fidèle à l’auteur en évacuant ce choix ? Pour ma part, il m’aurait été radicalement impossible de l’ignorer sans avoir le sentiment de trahir la pensée de Dante, donc le sens global de toute la Divine Comédie.
Cette démarche à l’endroit du texte poétique est désormais commune, en France, à de plus en plus de traducteurs et traductrices alors qu’elle a été longtemps tenue à l’écart, voire décriée ; mais elle n’a rien d’exceptionnel : on la retrouve au fil du temps dans nombre d’autres pays sans qu’elle ait suscité de critiques ou de refus, qu’il s’agisse de textes en langues romanes ou anglo-saxonnes.
BAUDELAIRE (PAR ANTONIO PRETE)
Pour rester dans le domaine italien contemporain, je citerai le poète Antonio Prete, traducteur des Fleurs du Mal en vers rimés et auteur d’un ouvrage que je considère comme essentiel à tout traducteur de poésie : « Traduire n’est peut-être que faire écho dans sa propre langue à une autre que l’écoute a rendue familière. Il y a de l’alchimie dans ce passage : une transmutation par laquelle le texte source, écoute après écoute, exercice après exercice, revêt une autre langue, une autre voix. Sans toutefois perdre sa nature, son identité[4]. » Et voici, dans le sonnet XLII, la transmutation en italien de la musique baudelairienne[5] :
Que diras-tu ce soir, pauvre âme solitaire,
Que diras-tu, mon cœur, cœur autrefois flétri,
À la très belle, à la très bonne, à la très chère
Dont le regard divin t’a soudain refleuri ?
Nous mettrons notre orgueil à chanter ses louanges :
Rien ne vaut la douceur de son autorité ;
Sa chair spirituelle a le parfum des Anges,
Et son œil nous revêt d’un habit de clarté.
Que ce soit dans la nuit et dans la solitude,
Que ce soit dans la rue et dans la multitude,
Son fantôme dans l’air danse comme un flambeau.
Parfois il parle et dit : « Je suis belle, et j’ordonne
Que pour l’amour de moi vous n’aimiez que le Beau ;
Je suis l’Ange gardien, la Muse et la Madonne. »
Che dirai tu stasera, anima solitaria,
che dirai, cuore mio, già dal tempo sgualcito,
alla cara e bellissima e gentile, che un’aria
divina ha nello sguardo, per cui sei rifiorito ?
Diremo le sue lode, fieri, ché niente vale
più di quel dolce tratto che nel rigor traluce ;
ha il profume degli Angeli la carne spirituale,
i suoi occhi ci rivestono di un abito di luce.
Che sia nell’alta notte e in piena solitudine,
o che sia nella strada e nella moltitudine,
il suo fantasma in aria danza come lumera,
e dice a volte : « Sono bella e per il mio amore
ordino che voi amiate una Bellezza vera :
sono Madona e Musa, e Angelo protettore. »
LAURA FUSCO, TROIS POÈMES INÉDITS
Il y a enfin, dans la voix très personnelle de la poétesse italienne Laura Fusco[6], comme en écho lointain, l’anxiété méditative qui traverse l’imaginaire baudelairien, initiatrice de toute œuvre poétique. C’est en résonance avec la sobriété et le ciselé de ses images, son art de ne pas tout dévoiler pour laisser le lecteur libre d’ouvrir les portes qu’il désire, les subtils tuilages par lesquels elle glisse d’un poème à l’autre, le souffle soutenu ponctué de silences de cette voix si proche de mes musiques familières que j’ai tenté, par la traduction, de me frayer mon propre chemin. Avec et grâce à sa forme.
Sherazade (version originale)
E da un’altra parte comincia
un’altra notte.
Delle mille.
E una.
Un altro curvarsi di stelle per trafiggere la volta celeste e farne piovere luce,
un’altra volta le ali del sonno,
il respiro trattenuto delle palme,
il volo degli uccelli, calligrafia all’improvviso lenta,
ghirigoro che si lascia portare.
Le donne
sciolgono il corvino dei capelli e se ne tagliano
ciocche.
E il loro nero si fa gorgo
in cui si perde
il giorno.
Sherazade
Tessi ponti di parole,
perché l’aurora si ricordi di tornare.
Racconta l’immaterialità diventare materia,
l’impossibilità diventare possibile.
Un’altra notte.
La paura di guardare il mondo e non saperlo più vedere.
E un’altra volta la bellezza di dargli fuoco con le parole,
di soffiarle piene di vita che non c’è ancora, ma ci sarà,
finché qualcuno le dirà a qualcuno che le dirà.
—
Shéhérazade (traduction française D.R.)
Et d’un autre côté commence
une autre nuit.
Des mille.
Et une.
Un autre virage d’étoiles pour percer la voûte céleste et en faire pleuvoir la lumière,
une autre fois les ailes du sommeil,
le souffle retenu des palmes,
le vol des oiseaux, calligraphie lente soudain,
griffonnage qui se laisse porter.
Les femmes
dénouent le jais de leurs cheveux et s’en coupent
des mèches.
Et leur noir se fait gouffre
en quoi se perd
le jour.
Shéhérazade,
Tresse des ponts de mots
pour que l’aurore se souvienne de revenir.
Raconte l’immatérialité matière en devenir,
l’impossibilité possible en devenir.
Une autre nuit.
La peur de regarder le monde et de ne plus savoir le voir.
Et une autre fois la beauté de l’embraser de mots,
de les souffler pleins de la vie qu’il n’y a pas encore, mais qu’il y aura,
tant que quelqu’un les dira à quelqu’un qui les dira.
***
Tutte le stelle già dell’altro polo vedea la notte[7] (Inf. XXVI, 127-8) (version originale)
Città, campi, lingue blu di mari blu.
Si impiglia a mille specchi, trabocca
si impenna coagula riscioglie
la corsa degli ocra che diventeranno verdi,
e il doversene andare da dove si attacca il cuore,
e poi il soffio di un’altra luce disfa anche quello,
e ne arriva un altro e ricomincia il cielo,
scaglia acqua color foglia,
nuovi azzurri
impenetrabili e impensabili.
Si muovono le volpi,
ai bordi delle foreste come voci,
in fuga i paesaggi, luci,
che l’ombra delle ciglia allunga, deforma, confonde,
e suoni di sale e di sole.
La neve e il mal di mare
hanno portato via intere vie
e chilometri di onde, di faggi, di finestre.
Ed è lo stesso il mattino
lasciato da chi non avremmo voluto
lasciare,
e che ora si infila nei capelli.
E quando lo fa tutto è adesso,
tutto combacia,
è casa
dove lei alzandosi.
Dice :
Molte volte ho pensato di…
—
Tous les astres déjà pouvait voir la Nuit/De l’autre pôle… (traduction D.R.)
Cités, champs, langues bleues de mers bleues.
S’accroche à mille miroirs, déborde
Se cabre coagule se redissout
la course des ocres qui deviendront verts,
et le devoir s’en aller d’où s’attache le cœur,
et puis le souffle d’une autre lumière le défait aussi
et en arrive un autre et recommence le ciel,
écaille eau couleur feuille,
azurs nouveaux
impénétrables et impensables.
Se déplacent les renards
aux bords des forêts comme voix,
en fuite les paysages, lumières
que l’ombre des cils allonge, déforme, confond,
et sons de sel et de soleil.
La neige et le mal de mer
ont emporté des routes entières
et des kilomètres de vagues, de hêtres, de fenêtres.
Et c’est pareil le matin
quitté par quelqu’un que l’on n’aurait pas voulu
quitter,
Et qui se glisse alors dans les cheveux.
Et lorsqu’il le fait tout est là,
tout concorde,
c’est la maison
où elle est en train de se lever.
Elle dit :
Bien des fois j’ai pensé à…
***
Da dove verso dove? (version originale)
Dice:
Molte volte ho pensato di restare immobile.
Senza soffrire.
Senza desiderare.
Con gli occhi chiusi.
Lontana dal bene e dal male.
Dal pericolo di una domanda, o di un’onda
o della sete.
Dal peso sul cuore
del dubbio di sbagliare a partire.
A restare.
Dentro
non capisce il vento,
parla troppe lingue insieme.
Andata e ritorno :
da dove verso dove?
Erba medica e erba medica.
Niente da fare per vivere.
Tutto da fare per guarire.
Ma come si fa?
—
D’où vers où ? (traduction D.R.)
Elle dit :
Très souvent j’ai pensé rester immobile.
Sans souffrir.
Sans désir.
Les yeux clos.
À l’écart du bien et du mal.
Du péril d’une question, ou d’une vague
ou de la soif.
Du poids sur le cœur
du doute d’avoir tort de partir.
De rester.
Intérieurement
elle ne comprend pas le vent,
parle trop de langues à la fois.
Aller et retour :
d’où vers où ?
Luzerne et luzerne.
Rien à faire pour vivre.
Tout à faire pour guérir.
Mais comment faire ?
Danièle Robert
* Laura Fusco: Poète, metteur en scène, dramaturge, elle est considérée comme l’une des voix les plus originales de la poésie orale, traduite en sept langues, en Europe et aux États-Unis. Elle interprète ses textes sur les scènes internationales lors de performances où se croisent la poésie, la danse, la musique, les arts plastiques et le cinéma.
Elle collabore également avec certains musées pour la présentation d’œuvres inspirées par ses vers, de même qu’avec plusieurs universités et conservatoires de musique pour leur étude ou leur traduction, leur mise en voix ou en musique. Convaincue du pouvoir de la parole, elle soutient les luttes pour le respect de l’environnement et la défense des droits humains, notamment aux côtés d’Amnesty International.
Voici le lien d’une manifestation dont elle est l’invitée qui aura lieu au Planetarium de Turin le 15 septembre à 16h : “Riflessi di luna. Dialogo sulle stelle tra poesia e astronomia »
(Sur l’image mise en évidence, Danièle Robert et Antonio Prete à la Dante Alighieri de Martigny en Suisse)
[1] Le Livre de Catulle de Vérone, traduit du latin, présenté et annoté par Danièle Robert, édition bilingue, Arles, Actes Sud, coll. « Thesaurus », 2004, XXXII, p. 88-89.
[2] Guido Cavalcanti, Rime, traduit de l’italien, présenté et annoté par Danièle Robert, édition bilingue, Senouillac, éditions vagabonde, 2012, XVIII, p. 76-77.
[3] Dante Alighieri, Enfer, traduit de l’italien, présenté et annoté par Danièle Robert, édition bilingue, Arles, Actes Sud, 2016, V, 100-108, p. 84-85.
[4] Antonio Prete, À l’ombre de l’autre langue. Pour un art de la traduction, [All’ombra dell’altra lingua : Per una poetica della traduzione, 2011], traduit de l’italien par Danièle Robert, Cadenet, les éditions chemin de ronde, coll. « Stilnovo », 2013, p. 26.
[5] Charles Baudelaire, I fiori del male, tradotto dal francese con prefazione di Antonio Prete, edizione bilingue, Giangiacomo Feltrinelli editore, Milano, diciassettesima edizione 2020 (prima ed. 2003) nell’Universale Economica – i classici.
[6] Ces trois poèmes inédits de Laura Fusco font partie d’un recueil en cours d’écriture.
[7] Dante Alighieri, Inferno, XXVI, v.127-8.