Cycle six auteurs sur la route du Festival du Livre de Paris 2023 (Vidéo 1h24).
Dans un précédent article, Altritaliani vous a annoncé le cycle de six rencontres littéraires organisé en amont du Festival du livre de Paris (21-23 avril) par l’Institut culturel italien de Paris. Elles ont pour but de vous permettre de rencontrer six parmi les autrices et auteurs italiens invités d’honneur du Festival du Livre 2023, accompagnés de leurs traductrices, éditrices et éditeurs.
L’écrivain Nicola Lagioia (La Ville des vivants, Flammarion, 2022) et l’éditeur Patrice Hoffmann ouvrent ce cycle de rencontres modérées par Paolo Grossi.
Cette rencontre de grande qualité a été entièrement filmée et mise en ligne sur le canal YouTube de l’IIC Paris. Vous pouvez assister en différé et à distance à cette soirée comme si vous y aviez participé. Une vraie opportunité, à saisir!
L’AUTEUR:
Nicola Lagioia est né en 1973. Il a remporté le prix Strega en 2015 le plus prestigieux d’Italie pour son dernier roman La Féroce (Flammarion 2017) et le prix Viareggio pour Case départ (Arléa 2014). Ses oeuvres ont été publiées dans quinze pays. Il est actuellement directeur du Salon international du livre de Turin.
LE LIVRE:
Nicola Lagioia
La Ville des vivants [La città dei vivi]
Traduction (de l’italien) : Laura Brignon
Flammarion – 23€
Littérature étrangère
Paru le 31/08/2022
Genre : Littérature étrangère
Résumé: L’assassinat barbare de Luca Varani, 23 ans, dans un appartement de Rome en mars 2016 fit la une des journaux et bouleversa d’autant plus l’opinion publique qu’il ne semblait y avoir aucune explication, aucune justification à ce meurtre perpétré par deux jeunes gens de bonne famille.
En reconstruisant minutieusement les faits et les jours qui les ont précédés, Nicola Lagioia ne part pas seulement à la recherche du point de rupture à partir duquel le pire peut arriver. Il écrit une autre histoire de Rome et de ses habitants, il sonde la part d’humanité mais aussi la part de nuit qui habitent chacun des protagonistes. Rome, aussi malfaisante que splendide, révèle à mesure que l’on chemine dans ses rues les secrets de vies dites « sans histoires », les ambitions cachées ou les désirs de rédemption, reflets d’un monde souterrain scintillant parfois à la surface de l’eau. Et que nous le voulions ou non, ce monde est le nôtre. Nicola Lagioia y plonge le lecteur et l’implique au même titre que les acteurs de cet événement tragique. Il remonte ainsi à la source de ce qui nous fascine tant dans le fait divers : l’illusion rassurante que les monstres seraient faits d’un autre bois.