“SOLE” (Soleil), le tout premier long-métrage du réalisateur italien Carlo Sironi, pluri-récompensé en festivals, de la Mostra de Venise à Toronto, arrive en salles en France le 9 septembre. Et pour les plus curieux, les 3, 4, 7 et 8 septembre en avant-première à Paris et Saint-Denis en présence du réalisateur. Invitations à tenter de gagner pour les lecteurs Altritaliani à l’occasion de sa sortie nationale.
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Carlo Sironi nous raconte l’histoire d’Ermanno, petit délinquant des banlieues romaines, et de Lena, 22 ans, enceinte, qui arrive tout juste de Pologne. Lena se propose de vendre l’enfant qu’elle porte à un couple d’italiens plus âgés et aisés, en l’occurence l’oncle d’Ermanno et sa femme qui, stériles, désirent l’adopter à sa naissance. La maternité de substitution n’est toutefois pas autorisée en Italie. Alors que le jeune Ermanno est chargé de veiller sur Lena et doit prétendre en public être en couple avec elle, il commence à s’attacher à la jeune femme et à s’imaginer père de Sole, l’enfant à naître.
Passage à l’âge adulte, paternité, amour, pauvreté…, cette œuvre, visuellement forte, aborde d’une façon inattendue des thèmes très humains.
Plus qu’un film sur la maternité, c’est avant tout une histoire de parentalité: le réalisateur a voulu nous raconter ce moment à la fois fondamental et universel dans la vie de deux personnes, et pourtant différent pour chacune d’entre elles. D’un côté Lena, qui doit supporter une grossesse qu’elle ne désire pas intimement. De l’autre côté, Ermanno qui doit faire semblant d’être le père de ce bébé. Tous deux en recherche d’identité, ils forment malgré eux un couple magnétique, qui puise sa force dans leurs vies solitaires.
Le réalisateur a tourné son film à Nettuno, qui selon lui, renforce le minimalisme du film et évite de l’ancrer dans un lieu précis. Il a également choisi l’acteur principal, Claudio Segaluscio suite à un casting sauvage dans son lycée. Le jeune homme n’est pas un acteur professionnel et pourtant, pas de doute, il crève l’écran qu’il partage avec Barbara Ronchi, qui s’était faite remarquer dans « Fais de beaux rêves » de Marco Bellochio.
« Sole » est une œuvre visuellement forte qui met les personnages au centre du cadre (en 4:3). Le style est simplifié et se passe de toute fioriture, esthétique ou même linguistique.
Dans la froideur bleutée de ses images, cette histoire intime fait appel à nos émotions les plus enfouies. A ne pas manquer!
Laura Legall
Les Valseurs distribution
En salles :
le mercredi 9 septembre. Durée : 100 minutes | Année : 2019 | ITALIE, POLOGNE, avec Sandra Drzymalska, Claudio Segaluscio, Barbara Ronchi.
Avant-premières :
Le 3 septembre au cinéma des Cinéastes, à 20h (7 avenue de Clichy, 75017 Paris)en présence du réalisateur.
Le 4 septembre à L’Écran à Saint-Denis, à 20 h ( 14, passage de l’Aqueduc, 93200 Saint-Denis) en présence du réalisateur.
Le 7 septembre à 19h30 au mk2 Beaubourg (50 rue Rambuteau, Paris 3e), en présence du réalisateur.
Le 8 septembre à 21h au cinéma Studio 28 (10 rue Tholozé, Paris 18e), en présence du réalisateur
BON PLAN POUR LES LECTEURS ALTRITALIANI : Jeu-concours pour tenter de gagner des invitations pour deux personnes à l’occasion de la sortie nationale du film JEU CONCOURS TERMINÉ!!
SOLE | Bande annonce from Les Valseurs on Vimeo.