Poèmes d’Adele Desideri tirés d’Etoiles à Merzò (Stelle a Merzò)

Adele Desideri vit à Milan et a publié jusqu’ici quatre recueils de poésies, dont le plus récent s’intitule “Stelle a Merzò” (Ed. Moretti&Vitali 2013). Nous sommes heureux de présenter aujourd’hui, avec une note introductive bilingue de Cinzia Demi, quatre poèmes tirés de cet ouvrage dans leur traduction inédite en français et leur version originale italienne.

[bleu]NOTE INTRODUCTIVE – Nota introduttiva[/bleu]

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On me demande d’écrire une note à la traduction française de quelques poèmes tirés du livre «Stelle a Merzò» d’Adele Desideri, ouvrage que j’ai déjà fait connaître et commenté sur ce site l’année dernière en italien à ce lien:

http://www.altritaliani.net/spip.php?page=article&id_article=1771

Je ne peux que reprendre ce que j’ai déjà écrit, en soulignant peut-être encore davantage le fait qu’Adele Desideri, se fondant sur son désir de s’approprier une histoire qui lui a été racontée, – comme elle le déclare -, revient nous en parler avec simplicité et sous une forme poétique si prenante qu’elle nous donne l’illusion d’une histoire personnelle, celle d’un amour dont elle veut simplement révéler la véritable histoire, si vraie justement qu’on la sente comme sienne. Mais elle parvient aussi – et c’est là qu’on touche au mystère et au miracle de la poésie – à transformer en événement poétique une histoire d’amour qui devient universelle, où, dans les replis du vers se cachent des renvois à l’amour sacré, des échos de cet amour maternel que Marie voua à Jésus, que le Père voua au fils et le fils offrit au monde.

La fréquentation biblique et la passion pour le grand livre de la religion chrétienne confèrent en effet à la poésie d’Adele Desideri une force narrative capable de transformer les vestiges d’un amour ordinaire, presque banal, en un amour unique, éternel, dont il faut s’emparer et qu’il faut garder pour toujours: comme semble chaque fois unique aux amants leur propre amour à l’instant du choc amoureux. Mais Adele fait plus encore: elle transforme l’amour – par la magie de la parole sacrée qui étincelle par instants entre les lignes – en un récit qui devient lui-même sacré, dont il semble quasi impossible de ne pas parler. Adele se fait alors Aède, chantre incomparable de traversées, de lieux, d’objets et de sentiments que nous parvenons à toucher de la main, qui nous appartiennent dans le devenir de notre vie. C’est ainsi que la traduction accompagne dans une autre langue le parcours de l’auteure, soulignant certains passages exemplaires du livre et donnant vigueur nouvelle et, peut-être, nouvel espace à des éclats visionnaires et d’autres interprétations possibles.

Cinzia DEMI, responsable de la rubrique Missione Poesia de notre site Altritaliani (traduction d’Emmanuelle GENEVOIS)

Mi si chiede di scrivere una nota alla traduzione in francese di alcune liriche del libro « Stelle a Merzo » di Adele Desideri (Moretti&Vitali 2013), libro già recensito nella rubrica Missione poesia lo scorso anno a questo link:

http://www.altritaliani.net/spip.php?page=article&id_article=1771

Non posso che ribadire quanto già detto, sottolineando ancora di più forse come la Desideri, prendendo spunto dalla propria volontà di appropriarsi di una storia – che dichiara le sia stata raccontata – torna a ridircela con dimestichezza e forma poetica così coinvolgente tanto da far sembrare il racconto una storia propria, un amore di cui nient’altro vuol svelare che la storia vera, tanto vera appunto da sentirla sua. Ma lo fa anche – ed è questo il mistero e il miracolo della poesia – trasformando in accadimento poetico una storia d’amore che si fa universale, dove si nascondono, tra le pieghe dei versi, rimandi all’amore sacro, riflessi di quell’amore materno che Maria riversò in Gesù, che il Padre riversò nel figlio e il figlio portò nel mondo.
La frequentazione biblica e la passione per il grande libro della religione cristiana, infatti, danno alla poesia della Desideri la forza del racconto che trasforma i resti di un amore comune, quasi dozzinale, in un amore unico, eterno, da fare proprio e conservare per sempre: come unico sembra agli amanti, ogni volta, il proprio amore nel momento dell’innamoramento. Ma Adele fa di più: trasforma l’amore – con la magia della parola sacra che compare a sprazzi tra le righe – in un racconto che si fa anch’esso sacro, del quale – sembra quasi– non si potesse non parlare. Adele diventa così Aedo, cantore ineguagliata di passaggi, luoghi, oggetti e sentimenti che riusciamo a toccare con mano, che ci appartengono nel divenire del nostro vivere. » La traduzione accompagna quindi in altra lingua il percorso dell’autrice, sottolineando certi passaggi esemplari del libro e dando nuovo vigore e forse spazio a nuovi sprazzi visionari con reinterpretazioni possibili.


Cinzia DEMI, curatrice della rubrica Missione Poesia di Altritaliani.net

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[bleu]4 POÈMES TIRÉS D’ÉTOILES À MERZO’

(STELLE A MERZO’)[/bleu]

28 juillet, Merzò

Le vert cuivré à peine bleuté

– ce n’est pas une illusion – invite

à une valse inconsidérée.

Une petite route – là, dehors – se creuse dans les ronces,

tandis que je cache, dans les recoins de la cave

noircie, mon visage, mon but, mon agitation.

Cueille les prunes, n’aie pas peur:

si tu t’attardes sur les bords de la rivière,

ton esprit se craquelle en mille petites feuilles.

Maintenant, dans le couchant qui envie la lune,

le ciel est sans rancune.

Ce vin rouge – tu vois – tandis que tu le verses

oscille, mousse, et puis se calme

dans le verre ordinaire.

Ouvre l’eau,

tu sais bien qu’on ne peut pas partir.

On ne peut oublier

ce rond sentiment du rien

qui grandit dans le ventre

– et c’est un hôte, un intrus.

Tout est si jaune, si lent.

Et le pain est dur, comme le jour

qui te veut assassin, de ton père,

de ta mère, de l’enfant que tu étais,

de l’ange sourd qui indique le chemin,

tandis que – distrait – tu continues à errer,

à lutter, à porter dans ta chair brunie la marque

de la reddition. Tu t’obstines à chercher d’utopiques

objectifs, et – ce soir

tu rêves à la surprise d’un désir illicite.

Un instant, un instant encore:

ce sera un florilège insensé.

Restons à la limite : toi dehors, moi dedans

– mais à la frontière effleurons-nous des doigts.

Je te raconte, si je peux, ce dont je me souviens.

28 luglio, Merzò

Il verde rame appena azzurrato

– non è un inganno – invita

a un valzer sconsiderato.

Una stradina – là fuori – si infossa tra i rovi,

mentre celo, nei pertugi della cantina

annerita, il volto, l’intento, la smania.

Cogli le prugne, non temere:

se indugi sulla riva del fiume,

la mente si screpola in mille foglioline.

Ora, nel tramonto che invidia la luna,

il cielo è privo di rancori.

Questo vino rosso – vedi – mentre lo versi

oscilla, spumeggia, e poi si quieta

nel dozzinale bicchiere.

Apri l’acqua,

lo sai che non si può partire.

Non si può dimenticare

quel rotondo sentimento del nulla

che cresce nel ventre

– ed è ospite, un intruso.

È tutto così giallo, così lento.

E il pane è duro, come il giorno

che ti vuole assassino, di tuo padre,

di tua madre, del bambino che eri,

dell’angelo sordo che indica la strada,

mentre tu – distratto – continui a vagare,

a lottare, a segnare nelle brunite carni

la resa. Ti ostini a cercare utopici

traguardi, e – questa sera –

sogni la sorpresa di un desiderio illecito.

Un attimo, un attimo ancora:

sarà un florilegio insensato.

Restiamo al margine: tu fuori, io dentro

– però sul confine con le dita sfioriamoci.

Ti racconto, se posso, quel che ricordo.

*****

19 août, Merzò

Les étoiles de Merzò

brillent d’une lumière impure

– même l’araignée, dans l’embrasure

de la lucarne, tisse sa toile

de fictions et vérités.

Le basilic pousse vigoureux,

mais sur le tapis usé de ma mère

les pas étrangers de cette vieille visiteuse

ne pourront laisser ni empreintes, ni traces.

Ma voix dans les vols nocturnes

de tes rêves est à peine un susurrement.

Maintenant que tout ici est si rangé et propre,

maintenant que chaque objet se trouve

à sa place précise, ce calice

de vin sépare nos mains.

Les étoiles de Merzò – c’est toi qui as raison –

sont collées au ciel.

Mais le ciel – tu vois, je te le montre –

ne nous reflète plus.

Nous nous respirerons encore,

je t’indiquerai encore

la route qui traverse les bois

et mène à la colline de la crypte secrète.

Nous nous demanderons encore: “Si, quand, pourquoi”.

Mais les étoiles – à Merzò –

nous ne les verrons plus.

La lune tournera le dos,

et dans la nuit marâtre

nous nous perdrons.

A l’aube, deux petits sangliers,

un renard, le faon, le petit

du lièvre seront nos amis,

tandis que tes larmes ruisselleront

le long de fleuves différents, éloignés des miens.

Regarde, elles s’en vont, les étoiles de Merzò.

Maintenant elles s’en vont, aspirées

dans un tourbillon d’oubli.

Ensuite, un vent furieux

emportera la ferme,

ton fourgon,

ma table bancale.

A Merzò ne resteront que des ombres,

traces désolées d’une quiétude évanouie.

Ne meurs pas au champ de bataille,

ne te laisse pas blesser.

Quand tu rentreras de la guerre

– qu’elle soit victorieuse, ou perdue –

passe par Merzò.

Sur la marche face au balcon

tu me trouveras assise,

une étoile serrée contre la poitrine.

Je la lancerai dans le ciel, je t’observerai,

et penserai: “Toujours le même,

il n’a même pas vieilli.

Il est ainsi, enfant soldat,

homme aux mille mots

– mon fils obstiné,

mon amour torturé”.

19 agosto, Merzò

Le stelle di Merzò

brillano di luce impura

– anche il ragno, nel vano

della finestrella, tesse la sua tela

di finzioni e verità.

Il basilico cresce rigoglioso,

ma sul tappetto liso di mia madre

quei passi estranei dell’anziana visitatrice

non potranno lasciare né orme, né tracce.

La mia voce nei notturni voli

dei tuoi sogni è appena un sibilo.

Ora che tutto qui è così ordinato e lindo,

ora che ogni oggetto risiede

nel suo preciso posto, questo calice

di vino separa le nostre mani.

Le stelle di Merzò – hai ragione tu –

sono incollate al cielo.

Ma il cielo – vedi, te lo mostro –

non ci riflette più.

Ancora ci respireremo,

ancora ti indicherò

la strada che attraversa i boschi

e conduce al colle della segreta cripta.

Ancora ci chiederemo: “Se, quando, perché”.

Ma le stelle – a Merzò –

non le vedremo più.

La luna girerà le spalle,

e nella notte matrigna

ci perderemo.

All’alba, due piccoli cinghiali,

una volpe, il cerbiatto, il cucciolo

di lepre saranno nostri amici,

mentre le tue lacrime scorreranno

lungo fiumi diversi, lontani dai miei.

Guarda, se ne vanno, le stelle di Merzò.

Ora se ne vanno, risucchiate

in un gorgo di oblio.

Dopo, un vento furioso

travolgerà la cascina,

il tuo furgone,

il mio tavolo sbilenco.

A Merzò resteranno solo ombre,

desolate tracce di fugata quiete.

Non morire in battaglia,

non lasciarti ferire.

Quando tornerai dalla guerra

– che sia vinta, o persa –

passa da Merzò.

Sul gradino a fronte del poggiolo

mi troverai seduta,

con una stella stretta al petto.

La lancerò nel cielo, ti osserverò,

e penserò: “Sempre lo stesso,

nemmeno è invecchiato.

Lui è così, soldato ragazzo,

uomo di mille parole

– mio ostinato figlio,

mio torturato amore”.

****

20 août, Merzò

I

Sept coups sur les flancs,

sept verges – les cheveux arrachés –

sept gouffres, chaque nuit davantage.

Un par heure, tant que tu ne seras pas revenu.

Sept courgettes, sept bougies,

Sept griffes de vains espoirs.

Et casse-moi – vas-y! –

entrouvre-moi, fais-moi éclore.

Goûte-moi, puis laisse-moi – choisis

d’autres épices, d’autres saveurs.

***

Mais, maintenant, ne me regarde pas:

si tu effleurais mes obscures

pensées, je pourrais tout à coup comprendre.

Il suffit d’un regard pour mourir,

pour enterrer même l’ardeur.

II

En cet été qui à l’aube nous oppose

et au crépuscule nous accorde,

comme des vaisseaux ennemis

nous baissons pavillon,

nous coulons la cible.

A l’automne, ensuite, nous chanterons

des hymnes de mélancolie, tandis que les étoiles

filtreront, par delà les nuages, la lumière.

III

Je t’attendrai ici, sur la colline de Merzò,

quand le soleil à la tombée de la nuit

colore les champs, l’herbe sauvage,

les bancs arrachés.

Je mettrai sur ta tête le casque de gendarme,

je te volerai ton poignard, je te conserverai dans le sel.

Tu me nourriras de douleur amère,

sur ton bouclier je dessinerai

une icône pour chaque pénitence.

Puis, ce sera le déluge.

Et ensuite, je te nommerai encore.

Le septième jour tu imploreras le pardon,

le huitième tu seras chassé.

Mais sur ton corps, auparavant,

je répandrai de l’eau bénite,

pour que deux fois tu sois né,

avec ces maigres mots,

avec cet amour extravagant.

IV

Si tu dors – et tu dors –

moi je récite ma profession de foi:

je serai une courtisane rieuse,

je danserai, comme une jeune fille,

pour obtenir la tête du prisonnier.

N’effleure pas ma lèvre,

ne me dis pas que tu es un corsaire,

un mercenaire aux yeux bandés.

Ne déplace pas les bureaux,

les téléphones, les archives.

Ne déménage pas,

ce serait une omerta ostentatoire.

Ne te laisse pas distraire,

tu pourrais perdre ta contenance feinte,

ton compte à régler, toute retenue.

20 agosto, Merzò

I

Sette colpi ai fianchi,

sette verghe – i capelli strappati –

sette voragini, ogni notte di più.

Una per ora, finché non tornerai tu.

Sette zucchine, sette candele,

sette graffianti lusinghe.

E spezzami – dai! –

schiudimi, fammi sbocciare.

Assaggiami, e poi lasciami – scegli

altre spezie, altri sapori.

***

Ora, però, non mi guardare:

se tu sfiorassi i miei astrusi

pensieri, potrei all’improvviso capire.

Basta uno sguardo per morire,

per seppellire anche l’ardore.

II

Nell’estate che all’alba ci oppone

e nel tramonto ci accorda,

come vele nemiche

ammainiamo il vessillo,

affondiamo il bersaglio.

In autunno, poi, canteremo

inni di malinconia, mentre le stelle

filtreranno, oltre le nubi, la luce.

III

Ti aspetterò qui, sul colle di Merzò,

quando il sole all’imbrunire

colora i prati, l’erba selvatica,

le panchine divelte.

Metterò sul tuo capo il cimiero del gendarme,

ti ruberò il pugnale, nel sale ti conserverò.

Mi nutrirai col dolore amaro,

sul tuo scudo disegnerò

un’icona per ogni penitenza.

Poi, sarà il diluvio.

E dopo, ancora ti nominerò.

Il settimo giorno implorerai il perdono,

l’ottavo sarai cacciato.

Ma sul tuo corpo, prima,

cospargerò acqua benedetta,

perché nato due volte tu sia,

con queste parole scarne,

con questo stravagante amore.

IV

Se dormi – e tu dormi –

io recito la professione di fede:

sarò cortigiana ridente,

danzerò, come fanciulla,

per ottenere il capo del prigioniero.

Non sfiorare il mio labbro,

non me lo dire che sei un corsaro,

un bendato mercenario.

Non sfiorare le scrivanie,

i telefoni, l’archivio.

Non traslocare,

sarebbe un’ostentata omertà.

Non ti distrarre,

potresti smarrire il tuo finto contegno,

il tuo conto sospeso, ogni ritegno.

****

31 octobre, Merzò

Il fait trop noir, attendez!

Le futur ne peut être double!

La maison qui explosait d’amour

aujourd’hui meurt – battants fermés –

dans une fête noyée d’angoisse

– onze slips dans le lave-linge.

A vous, jumeaux au désir inverti,

amants de la nostalgie désarmée,

j’adresse la dernière prophétie:

la confiance perdue – après Merzò –

marquera la route qui mène à la folie.

31 ottobre, Merzò

C’è troppo buio, aspettate!

Non può essere doppio il futuro!

La casa che esplodeva d’amore

ora muore – chiusi i battenti –

con una festa imbevuta d’angoscia

– undici slip nella lavatrice.

A voi, gemelli col desiderio invertito,

amanti nell’inerme nostalgia,

io destino l’ultima profezia:

la perduta fiducia – dopo Merzò –

segnerà la strada che porta alla follia.

Traduction de Sandra BINDEL, Maitre de Conférence en italien, enseignante de traduction et civilisation italienne, responsable pédagogique LEA – Université Lumière Lyon II

Traduzione di Sandra BINDEL, ricercatrice e insegnante di traduzione e civiltà italiana presso l’Università Lumière Lyon II

Contact Adele Desideri: adeledesideri(at)adeledesideri.it

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Cinzia Demi
Cinzia Demi (Piombino - LI), lavora e vive a Bologna, dove ha conseguito la Laurea Magistrale in Italianistica. E’ operatrice culturale, poeta, scrittrice e saggista. Dirige insieme a Giancarlo Pontiggia la Collana di poesia under 40 Kleide per le Edizioni Minerva (Bologna). Cura per Altritaliani la rubrica “Missione poesia”. Tra le pubblicazioni: Incontriamoci all’Inferno. Parodia di fatti e personaggi della Divina Commedia di Dante Alighieri (Pendragon, 2007); Il tratto che ci unisce (Prova d’Autore, 2009); Incontri e Incantamenti (Raffaelli, 2012); Ero Maddalena e Maria e Gabriele. L’accoglienza delle madri (Puntoacapo , 2013 e 2015); Nel nome del mare (Carteggi Letterari, 2017). Ha curato diverse antologie, tra cui “Ritratti di Poeta” con oltre ottanta articoli di saggistica sulla poesia contemporanea (Puntooacapo, 2019). Suoi testi sono stati tradotti in inglese, rumeno, francese. E’ caporedattore della Rivista Trimestale Menabò (Terra d’Ulivi Edizioni). Tra gli artisti con cui ha lavorato figurano: Raoul Grassilli, Ivano Marescotti, Diego Bragonzi Bignami, Daniele Marchesini. E’ curatrice di eventi culturali, il più noto è “Un thè con la poesia”, ciclo di incontri con autori di poesia contemporanea, presso il Grand Hotel Majestic di Bologna.

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