Conférence: Littérature italienne et Grande Guerre – L’étranger ennemi et frère.

Lundi 2 décembre 2013, à partir de 18 heures, Giovanni Capecchi, professeur de littérature italienne, Université pour étudiants étrangers de Pérouse, à l’invitation d’Altritaliani, du Centre Italiance et de la Maison de l’Italie, présentera un tableau d’ensemble de la littérature italienne née durant la première guerre mondiale ou liée au conflit de 1914-1918, à quelques mois du Centenaire de cet évènement historique. La rencontre aura lieu en italien et s’achèvera par un verre amical. Vous y êtes cordialement conviés. (Début des interventions à 18h30).


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Cette conférence a pour but d’offrir un vaste panorama de la littérature née durant la Première Guerre mondiale ou en tout cas liée au conflit de 1914-1918. Les écrivains (italiens, mais pas seulement) ont participé à cette guerre qui a donné lieu à de nombreux écrits : ils ont employé diverses formes d’expression (de la poésie au carnet et au journal intime, du roman à l’œuvre théâtrale, des souvenirs aux articles journalistiques) et leurs textes ont été élaborés à des périodes différentes. La guerre, en effet, y est racontée «en direct», dans le feu des combats ou lorsque les assauts leur permettent quelques pauses ; mais aussi, après 1918, par de nombreux livres jusqu’aux années trente et lorsque le thème est réapparu de façon significative après la Seconde Guerre mondiale, dans les années soixante et jusqu’à aujourd’hui.

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À travers des auteurs qui ont combattu (de Renato Serra à Giuseppe Ungaretti, de Giani Stuparich à Emilio Lussu) mais également à partir de témoignages d’écrivains qui ont vécu la guerre «à distance» parce que renvoyés à l’arrière (tels Aldo Palazzeschi, Umberto Saba et Carlo Emilio Gadda) ou encore parce qu’ils n’étaient plus assez jeunes (Luigi Pirandello, Italo Svevo, Federico De Roberto), on pourra reconstituer un tableau d’ensemble de la littérature de la Grande Guerre qui fait aussi référence au rapport à l’ennemi (vérifiable dans les littératures des autres pays participant au conflit).

Ce sera également l’occasion de présenter l’ouvrage de Giovanni Capecchi Lo straniero nemico e fratello. Letteratura italiana e Grande Guerra (Bologna, Clueb, 2013) et d’annoncer le dossier qu’Altritaliani consacrera à ce thème en 2014, pour le Centenaire.

La rencontre – en langue italienne – débutera à 18 heures 30 précises. Elle sera animée par Nicola Guarino d’Altritaliani et Roberto Barnabé, directeur du Centre Italiance.

[**Elle est organisée avec le soutien de l’Institut Culturel Italien, la SIES (Société des Italianistes de l’Enseignement supérieur), le magazine Focus In et La Libreria, de Paris.*]

La soirée s’achèvera par un verre amical. Nous vous invitons à venir nombreux.

Entrée libre.

Lundi 2 décembre 2013, à partir de 18 heures

Début des interventions à 18h30

Maison de l’Italie – Cité Internationale Universitaire

7A, boulevard Jourdan – 75014 Paris

Accès :

RER B : Cité Universitaire

Tramway T3 : Cité Universitaire

Bus 21, 67 : Stade Charlety – Porte de Gentilly

Site de la Maison de l’Italie – Cité Internationale Universitaire

Pour commander le livre en ligne

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1 COMMENTAIRE

  1. Conférence: Littérature italienne et Grande Guerre – L’étranger ennemi et frère.
    Non dimenticate, per piacere, La Guerre – Une poésie, edito per l’anniversario della prima edizione, nel 1999 da « Le passeur » a Nantes, conforme alla volontà anche tipografica (forse con in mente le ricerche ultime di Mallarmé) del poeta medesimo.
    Come per buona metà della produzione di quel periodo, si tratta di testi bilingui – e non, come spesso si continua a dire, « tradotti in francese ». In ciò, Ungà è stato davvero (con Gobetti e altri) uno dei primi « europei ». Grazie.

    JcV

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